J’avoue. Je suis un peu indigne. C’n’est pas d'ma faute, mais un enfant qui pleurniche pour rien… ça m’exaspère. (N’appelez la DPJ, je ne suis pas si pire.) C’est juste que si M. Lapin tombe et que ça ne saigne pas, je n’en fais pas un cas.
 
Jusqu’à il y a un an, ma méthode d’identification des bobos fonctionnait bien : le Lapin pleurait quand il se faisait vraiment mal.
L’équation était simple : Bruit fort
                                   + Long silence
                                   + Cris émergeants d’outre tombe
                                      J’ai mal pour vrai.

 
Maintenant, il a des «bobos» circonstanciels : j’ai mal au ventre pour ne pas manger ceci ou j’ai mal aux pieds pour ne pas aller à la garderie. Si je suis dans la même pièce, la plainte est répétée ad nauseam. Cependant, SURPRISE, elle s’estompe quand je sors du champ de vision.

Eh ben...

(Source)

Différencier les vraies des fausses maladies :
Votre enfant, vous le connaissez, observez-le. Ses agissements le trahiront.

Si vous doutez, essayez de lui :

  • Changer les idées : «Eh r’garde! Une volée d’castors!»;
  • Faire boire quelque chose de réconfortant (du lait chaud);
  • Mettre un pansement (avec des super héros);
  • Proposer d’aller voir le médecin (l’anticipation d’une piqûre peut être moyennement dissuasive).

Aux malades imaginaires chroniques, on peut leur raconter l'histoire de Pierre et le loup.
                 

Vous avez diagnostiqué une maladie imaginaire :
Demandez-vous :

  • Y a-t-il eu des changements dans sa vie récemment (déménagement, rupture, garderie, école, amis, etc.)?
  • A-t-il vécu une perte (grands-parents, animaux, etc.)?

 
Au-delà, du caractère embêtant de la maladie imaginaire, les agissements des mini sont souvent le symptôme d’autres maux (petits ou grands).
Mieux vaut les identifier rapidement pour les désamorcer. De cette manière, leur talent de grands comédiens sera mis à profit pour vous divertir autrement!

Quelles sont les maladies imaginaires de vos petits? Comment les «soignez»-vous?