D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été une fille rêveuse. Je n'ai jamais été capable de me concentrer plus de cinq minutes de suite et j'oublie toujours tout. À la longue, c'est devenu une source de frustration.

Au primaire, au secondaire et au Cegep, j'aimais l'école, mais j'avais de la difficulté. J'avais toujours plus de travaux à faire à la maison que les autres étudiants parce que je n'arrivais pas à les terminer à l'école. Un bruit, un mouvement ou à peu près n'importe quoi me déconcentrait de ce que j'avais à faire.

C'est difficile pour un enfant de constater qu'il est le seul à prendre autant de temps pour faire quelque chose. On a un sentiment d'échec et l'impression d'être complètement nul. Je me souviens particulièrement d'une fois au primaire où je n'avais pas fini de m'habiller que la récréation était terminée... Lente vous dites? 

En décembre dernier, ma mère m'a proposé d'aller voir notre médecin de famille parce qu'elle pensait avoir mis le doigt sur le bobo. Son hypothèse : trouble du déficit de l'attention (TDA).

Notre médecin m'a fait remplir une grille sur laquelle je devais cocher les symptômes qui m'étaient connus. Bingo! Après quelques jours, je suis retournée la voir et on a discuté de la médication que j'allais prendre pour m'aider à l'école et dans la vie en général. 

J'ai commencé à prendre du Concerta, mais les effets secondaires étaient trop présents : déprime, perte d'appétit et insomnie venaient me gâcher la vie.

Maintenant je prends du Vyvanse et je vois vraiment une différence autant à l'école que dans ma vie personnelle. Les jours où je ne prends pas ma médication, j'ai des sautes d'humeur sans arrêt (allo chéri!) et j'ai de la difficulté à mener mes projets à terme.

Voici quelques références qui m'ont été bien utiles :

Connaissez-vous quelqu'un qui vit avec le TDAH? Comment le gèrent-ils?