Fin de semaine dernière : premier voyage de presse en famille, rendez-vous à Magog.
Le but : faire du char pour essayer une voiture Ford. Ça tombe bien, j’ai toujours voulu essayer un hybride et voir si le mal du transport de ma fille ne serait pas lié au peu de place à l’arrière de ma Ford Fiesta. 

Je prépare les valises pour toute la famille et j’essaie de ne rien oublier. Assez de vêtements de rechange pour tout le monde, un max de couches et de lingettes, costumes de bain, crème solaire, collations, biberons, serviettes de bain pour le lac. Même le parc de voyage de Dolores entre comme un charme dans la Ford Fusion. Je vais chercher mon copain au travail et on part à l’aventure. 

On n’a pas fait 10 km que, pognés dans le trafic du Dix30, Dolores se met à vomir de plus belle. Je me glisse à l’arrière, la nettoie comme je peux. La circulation devient moins dense, mais je n’ai pas eu la chance de me remettre vers l’avant. Je fais donc toute la route à côté d’un enfant qui a vomi son lait en fromage cottage, me félicitant de mes skills de mère qui m’empêche de vomir à mon tour. Thanks god à la clim', aussi. 

Une heure plus tard, arrivés en Estrie, on s’arrête pour changer la petite. Le vomi a pénétré ses vêtements de fond en comble et ça nous prend un bon 5 minutes à lui enlever ses jeans. Dolores est crampée, tout autant que les vieilles mesdames qui passent à côté de nous. 
J’ai vraiment hâte d’arriver au chalet pour lui donner son bain. 

On arrive et c’est la débandade. Le chalet sent le shack. Les murs en bois sont, en fait, des murs en prélart. L’eau courante ne fonctionne pas. On écrit au proprio qui nous répond que ça prend du temps, de prendre notre mal en patience. On se prépare à manger, mais on se rend compte que le BBQ est rouillé bord en bord. Ça me coupe l’appétit. T'sais, ça fait déjà deux heures que j’ai la gorge nouée à cause de l’odeur de ma fille. 

Paradisiaque much les murs en «bois»?
Crédit photo : Carolane Stratis.

 

Parlant de Dolores, elle ne veut pas dormir. Fait que, toujours sans eau, je me dis qu’on ferait mieux de se coucher tout de suite. On se rend compte que le proprio ne nous a pas mentionné d’apporter notre literie ou qu’il pensait qu’un couvre-matelas, c’était en masse. 

On dort habillé, Dolores entre nous deux. Vers 5h, elle se met à tousser et elle nous dégueule dessus. Toujours pas d’eau courante, on lave le surmatelas dans le lac. Je réalise que j’ai juste une paire de pantalon. L'odeur de vomi va donc me suivre toute la fin de semaine. On veut du café, mais tout est fermé. Tour de char pour se calmer, trouve une clairière pour s'assoupir un peu, mais Dolores se remet à vomir partout. Change le bébé, encore. On trouve enfin un endroit ouvert pour se retrouver devant une casserole overpriced avec des patates encore un peu congelées. 

7 a.m. et on fait déjà la sieste dans une clairiere. La journée a été longue.
Crédit photo : Carolane Stratis. 

Achète (enfin) du Gravol. Le reste de la fin de semaine est magique. On tombe en amour avec une ville voisine, Fitchbay. On visite Bleu Lavande et on mange du lapin dans une ville qui s’appelle Beebe. 

Un restaurant à découvrir, le Tomifobia à Beebe. 
Crédit photo : Carolane Stratis.

Retour à la maison avec deux plants de lavande pour changer l’air de l’auto. Mes jeans sentent le lait caillé. On pogne un flat. 

Malgré toutes nos mésaventures, le fait de les avoir vécues en famille me réjouit. C’est le genre de souvenirs qui me restera longtemps en mémoire.

En plus de ça, l’auto était vraiment cool, mais ça, je le garde pour un autre billet. 

Avez-vous une anecdote sur vos premières vacances en famille?