La semaine passée, je vous parlais d'apprentissage actif et du fait qu'avec cette approche, l'enfant est le maitre de son développement. Cette semaine, je vous présente la motricité libre. C'est en quelque sorte un billet qui aurait dû sortir avant celui de l'apprentissage actif mais coudonc, je suis un gars, un peu mêlé et over enthousiaste bon. 

On a toujours eu un garçon tranquille, qui nous aurait laissé l'installer dans sa balançoire ou dans son siège vibrant toute la journée (merci pour les journées où la nuit avait été plus intense). Dès sa naissance, il était zen, ben relax. On a eu, la Douce et moi, de grandes discussions sur ce qu'on décidait de faire ou de ne pas faire pour favoriser son développement de petit bébé d'amour. 

Je ne suis pas en train de vous dire que je n'ai jamais assis mon enfant dans une balançoire. Comme je vous disais, elle nous a sauvé la vie à quelques occasions. Mais la motricité libre nous a aiguillé dans bien des situations, parfois même sans le savoir. 

La motricité libre est une technique par laquelle, on ne laisse pas l'enfant dans des positions anatomiquement restreignantes ou dans lesquelles l'enfant ne peut pas se rendre par lui même. Emmi Pikler pensait, déjà en 1947, que inciter un enfant trop tôt à faire des gestes qu'il n'arrive pas à faire par lui-même pourrait retarder son autonomie et même son développement.

Une illustratice française a bien résumé la différence entre la motricité libre ou non. Ses fiches/illustrations sont des petits bijoux!



Crédits fiches illustrations : bougribouillons.illustrateur.org.

 

 
Comme parent, on a tous tendance à vouloir que notre enfant se développe rapidement. La motricité libre, je vous le confirme, c'est pas la solution facile. Le niveau de stress de papa augmente largement quand on voit bébé se tendre le bras, passer près de tomber, pis se rattraper sur les meubles pas trop children proof...

Votre truc pour permettre à bébé un plein développement, c'est quoi?