Vous est-il déjà arrivé de vous lever la nuit pour découvrir dans la chambre de votre enfant la version vivante de la poupée Chucky votre mini en panique? Il vit peut-être ce qu’on appelle des terreurs nocturnes. Ça vous rappelle peut-être quelque chose, car les enfants qui en font ont souvent des parents ou des grands-parents qui en ont aussi eu.
Well, well, mais qu'est-ce c'est?

Premièrement, beaucoup de parents semblent croire que leur enfant vit des terreurs nocturnes, mais c'est réellement le cas pour environ 3 % des enfants. Bref, une forte réaction à un cauchemar n'est pas une terreur nocturne, people. C'est vrai que, comme dans le cas des cauchemars, les enfants peuvent pleurer très fort et paniquer au réveil. Par contre, dans le cas des terreurs nocturnes, l'enfant est agité, il hurle sa vie, il semble incohérent et peut même ne pas être conscient de votre présence, malgré ses yeux ouverts. Si vous essayez de vous approcher de lui pour le réconforter, il ne vous reconnaîtra pas. Donc, non seulement il n'appréciera pas vos caresses, mais il se pourrait même qu'il devienne agressif.

Et tout ça pour quoi? Parce que votre enfant se réveille après quelque chose qui l'a surpris (p. ex. : un bruit), mais pas complètement. Son corps est donc en état d'alerte, car il se demande si un élément est menaçant. La fatigue, la maladie (p. ex. : fièvre) et le stress sont souvent associés aux terreurs nocturnes. Dans ces cas-là, les enfants ont tendance à s'endormir plus profondément et le réveil se fait donc plus difficilement lorsqu'il se passe quelque chose. Votre enfant se réveille alors en panique, car il est encore en partie endormi tout en réagissant à une menace qui lui semble potentielle. Dans le cas des cauchemars, notez bien que l'enfant est complètement réveillé après un mauvais rêve. 
 


Crédit photo : Daily Inspires

Pour aider l'enfant :

  • Favorisez une bonne routine du dodo : les films de pow pow ou de monstres avant le dodo, ce n'est pas l'idéal. La télévision c'est stimulant; optez plutôt pour un livre. Pour les enfants plus vieux, il y a toujours des exercices de respiration ou encore écrire/dessiner un rêve joyeux sur une feuille avant de dormir qui peuvent aider. 
     
  • N'insistez pas à le prendre dans vos bras pendant sa crise (qui peut d'ailleurs durer un long 20 minutes!). Restez près de lui, touchez-le délicatement avec votre main, dites-lui un petit mot doux, et tentez de le recoucher lorsque l'occasion se présentera. S'il se réveille au complet, LÀ c'est le temps de le réconforter!
     
  • Ne mettez pas d'accent sur l'expérience spectaculaire que vous avez vécue. Pour votre enfant, rien ne s'est passé!

 Avez-vous des expériences de terreurs nocturnes ou de cauchemars à partager?