Pendant mon bac et ma maîtrise, j’ai fait partie de différentes associations étudiantes, de Génie en herbe et d’un organisme sans but lucratif. J’ai planifié des conférences, des partys, des sorties, et bâti un site Internet. J’adorais rencontrer mes amis dans les cours, entre deux cours, à l’école, dans un café ou dans un bar.
 
J’ai commencé un doctorat deux ans plus tard dans une nouvelle école, en anglais et en étant désormais maman. J'ai découvert que socialiser, en ayant un bébé, c’est vraiment moins facile au début!

Crédit : Fannie Dionne

1) Commencer en milieu d’année. Ma première session a été en janvier, comme j’avais accouché en septembre. Tout le monde dans mes cours se connaissait déjà. #I’mSoShy
 
2) JE VEUX VOIR BÉBÉ! Avec un F.-A. de quatre mois à la maison avec mon chum, j’avais juste envie de retourner le voir. Je filais vers la maison aussitôt mes cours terminés.
 
3) Bébé = tire-lait. J’allaitais aux quatre heures en hiver dernier. Le moins je devais aller le faire dans les toilettes crades de l’université, le mieux on (moi + mes seins) se portait. Il y a une salle d’allaitement à McGill, mais c’était loin et il faisait frette.
 
Même maintenant, avec près de trois sessions dans le corps, c’est compliqué de socialiser. Quand mes cours terminent à 16h25, que bébé arrive à la maison à 17h et qu’on mange à 18h, ça laisse peu de place à l’improvisation. Si mes collègues de classe vont prendre un café ou souper à l’impromptu… je dois retourner chez moi.
 

 
Je manque également tous les partys, et la majorité des conférences et autres activités de soirée. Pour passer du temps avec l’Héritier et ne pas laisser toute la job à mon chum, j’accepte avec parcimonie les invitations.
 
Heureusement, j’ai dans mes cours des personnes hyper-sympathiques avec qui je sors parfois avec F.-A. ou sans bébé dans un café avant un cours. #ThanksGirls! Mention spéciale aussi à ma superviseure compréhensive face aux responsabilités (et cernes) de nouveau parent. Je ne crois malheureusement pas que tous soient aussi attentifs.
 
Je m’ennuie un peu de l’indépendance que procure le statut de non-mère (et la facilité de parler dans sa langue maternelle!) parce que j’aimerais vraiment plus gambader avec les gens et mieux m’intégrer. Mais en même temps, être maman c’est vraiment cool et enrichissant.
 
Comment conjuguez-vous école et activités sociales en étant parent?
 

xc