J'avais décidé de vous parler de comment m'est venue mon idée d'entreprise (ça viendra!).

Par contre, avec la semaine qui vient de passer, j'ai plutôt envie de discuter aujourd'hui d'une réalité incontournable de la vie de mamantrepreneure : les imprévus et la culpabilité qui vient avec ceux-ci.

Il reste moins de 2 mois avant que mon commerce n'ouvre ses portes. J'ai tellement hâte d'enfin vous dire de quoi il s'agit! Par contre, depuis le retour des vacances de Noël, je dois mettre les bouchées doubles pour arriver à terminer tous les préparatifs à temps.

La semaine est commencée avec une nouvelle vraiment stressante concernant l'avenir du projet. J'avais du mal à dormir et je n'arrivais plus à me concentrer ; j'ai eu tellement peur que mon rêve s'envole en fumée.

Au milieu de la semaine, alors que j'avais pris beaucoup de retard à cause du stress, un événement de la vie m'a toutefois ramenée à l'essentiel.

M. est tombé malade et il s'est déshydraté très rapidement. Il faisait beaucoup de fièvre, son état était vraiment moche.

Je l'ai donc amené à l'hôpital et pendant que nous attendions pour passer des tests, j'étais tourmentée entre deux pensées. J'espérais que mon bébé aille bien, vraiment. Mais je pensais aussi à tout mon retard de la semaine que je n'arrivais pas à rattraper. Pire encore, qui s'accumulait.

Je me maudissais de ne pas avoir amené mon ordinateur portable et ma to-do list de la semaine avec moi.

Puis M. m'a regardé avec ses yeux tout piteux, rougis par les larmes et mi-clos de fatigue. #ExplosionD'amour.

En sortant de l'urgence, quelques heures plus tard, j'avais changé mon fusil d'épaule. Mon bébé allait évidemment s'en sortir, mais il était bien amoché. Au diable le travail.

J'ai donc décidé sans aucune culpabilité de prendre le nombre de jours dont il aurait besoin pour le serrer dans mes bras, lui donner des bisous sur la tête et lui flatter le dos.

Au final, ça nous a fait du bien à tous les deux.

Après 3 jours à se coller, mon stress du début de semaine s'est apaisé, les problèmes se sont réglés, M. se porte mieux et moi, je suis reposée.

Si la situation se reproduit, je ne serai pas tourmentée par la culpabilité. Parce que les imprévus familiaux, ça fait partie de la réalité des mamantrepreneures.

Et que la famille, c'est ma priorité.

Vous sentez-vous coupable en cas d'imprévus qui affectent votre travail?