Faire son épicerie, la grosse qui est sensée nous tougher pour la semaine, pas évident avec les enfants avec nous. Parce que faut ben s'aider entre parents, je vous partage des trucs pour vous aider dans ces tâches lorsque les minis sont avec vous!

Truc # 1 : la prévention de la crise. 
Nous ne sommes pas sortis de l’auto que j’ai déjà dicté mes attentes. Aujourd’hui, ils auront le droit de choisir leur sorte de biscuits s’ils se comportent correctement. Et nous ne savons pas quel panier sera disponible. Pour les non-initiées à la magie (not!) des paniers, relisez ma consoeur Stéphanie. J’ai déjà quitté l’épicerie parce que les enfants en faisaient trop de chichis. Too bad. Ils étaient plus déçus que moi. 

# 2 : la publicité gouvernementale de la bonne maman. 
1, 2, 3, go!  Aux fruits et légumes, je joue bien mon rôle. Ils m’aident à choisir, je suis souriante. J’en profite pour les faire compter. Ils collaborent. Petit détour ensuite pour saluer les homards.

# 3 : collation, petits jeux et autres munitions de sacoche. 
Nous arrivons aux allées tentantes. D’abord, les céréales. Le panier avec volant à conduire ne fait plus effet.  Alors c’est le temps de la collation! À moins que je ne leur refile une de ces figurines ou ce petit livre qui traînent dans mon sac…

Crédit : Josianne Poutré
Oui la fin des gros paniers-camions approche pour moi!

 

# 4 : le iPad et la petite madame. 
Rendu aux conserves, je n’ai pas le temps d’hésiter entre deux boîtes de tomates. Les enfants en ont assez (et moi aussi !). Voilà, c’est le moment. Je sors mon ami le iPad. J’écourterai leur temps d’écran quotidien, c’est tout.

La paix est de retour… Jusqu’à ce que je croise une madame qui m’apprend qu’ELLE, elle n’avait pas besoin de cela pour faire l’épicerie. Je lui souris. Je continue. Et je lui réponds dans ma tête : « Non, c’est vrai. Quand elle avait l’âge d’avoir des petits comme les miens, elle les laissait peut-être dans l’auto, la fenêtre un peu ouverte, sans crainte que quelqu’un prenne une photo et la publie sur Facebook. Et il y a 25 ans, l’épicerie n’avait pas 5 km de rangées entre l’entrée et le surgelé! »

crédit : giphy.com

# 5 : la caissière qui aime les enfants. 
Étonnamment, rendu à cette étape, ça se passe relativement bien. Pas de crise de bonbons, ni de bacon. En fait, plus de crise de bonbons. Je les ai vécues et vaincues. Et, oh joie, la gentille caissière de mon épicerie leur offre toujours un ballon. C’est entre autres pour cela que je retourne toujours au même endroit.  

# 6 : le gentil emballeur. 
J’accepte l’aide à l’auto (parlez-moi d’un dollar bien investi!), parce que je sais très bien qu’il me reste deux enfants à attacher qui décideront probablement qu’ils en sont capables seuls.

# 7 : faire l’épicerie sans enfant! 
Ce sont des trucs testés rigoureusement… que j’utilise de moins en moins. Maintenant que mes enfants vieillissent et que je ne les ai plus 7 jours/24 heures avec moi, je vais faire la grosse épicerie sans eux. J’ai aussi le doux souvenir d’avoir fait des courses quand ils étaient couchés, un soir de semaine, souvent le seul temps off de ma journée de maman à la maison

L’épicerie c’est avec ou sans les enfants chez vous?