J’ai autour de moi des mamans (et papas) qui vivent des choses vraiment pas faciles. Non, en fait, ce sont des choses horribles. Des mamans qui ont des enfants malades. Des mamans qui souffrent elles-mêmes de maladies graves. Des mamans qui se battent tous les jours contre tout : des microbes, des douleurs, autant physiques que psychologiques, des ex qui ne coopèrent pas. Des mamans sur qui la vie semble s’acharner, pour aucune raison apparente. Des mamans comme mon amie Amélie. Sérieux, la vie : peux-tu câlisser patience à Amélie? C'est beau là, elle a assez donné.
 
Aujourd’hui, c’est à elles que je veux m’adresser. À ces mamans qui à tous les jours, se lèvent, font des toasts, brossent des dents, habillent des cocos et des cocottes pour la garderie, font des lunchs pour l’école.  Des mamans, comme Carolane, qui se battent contre la dépression à tous les jours. Ces mamans qui ont le poids de tant de difficultés sur leurs épaules et qui malgré tout, continuent. Continuent parce qu’il le faut, pour les enfants, pour les conjoints, pour la famille et aussi pour elles-mêmes, parce qu’elles ne savent pas comment on fait ça, baisser les bras. Des mamans comme Stéphanie et Véronique, qui font face à des défis à tous les jours avec leurs petits amours.
 

Crédit : Mary Lock / Flickr
On crinque le mécanisme et on continue

 

Des mamans que j’admire. T’sais, le genre de maman qui te fait toujours dire « je ne sais pas comment elle fait, moi, je serais pas capable. » Mais elles pourtant, elles sont capables. De l’extérieur, elles ont l’air fortes et incassables. Mais pour en connaître quelques-unes assez bien, je sais que parfois, elles craquent. Parfois, elles en ont assez. Parfois, elles aussi, elles aimeraient ça avoir un break. Mais la vie ne fonctionne pas comme ça, ça a l’air. Ces mamans qui sont aussi notre Annie Nonyme.

À chacun de ces mamans, je dis « je t’aime ». Je sais que ce n’est pas suffisant. Je sais que ça n’aide pas. Mais comme je ne sais pas comment vous aider, comment alléger vos douleurs, je vous envoie du gros love virtuel. J’espère que ça se rendra jusqu’à vous et que quelque part, ça vous fera du bien, l’espace d’un petit moment.