Pour ceux qui ne le savent pas encore, je suis récemment séparée.

C'est moi qui ai prononcé les douloureux mots qui mettaient un terme à la relation entre le papa de ma fille et moi. Ma décision était donc réfléchie et cogitée depuis déjà plus de 10 mois. On pense que c'est toujours plus facile pour la personne qui laisse que pour celle qui est laissée, mais je pense que les heurts sont juste différents.


Crédit : Good reads

Bref, je ne m'étendrai pas là-dessus parce que ce n'est pas le but de mon billet. Je voulais plutôt écrire sur ma, probablement idéalisée, vision de la chose. Je veux qu'on reste une famille unie, même si nous ne partageons plus le même toit.

J'ai autour de moi tout plein de modèles de familles : des familles nucléaires, monoparentales, en gardes partagées, recomposées, sans enfant, avec plein d'enfants... des enfants adoptés, des bébés surprises, des bébés longuement désirés...

Je suis moi-même une enfant du divorce (c'est tellement trop dramatique cette expression-là!). Est-ce que ça a teinté mon choix de partir? Peut-être. Je pense que c'est plus le fait que j'ai confiance en mon autonomie et que je préfère quitter avant que la relation devienne trop tendue et que les ponts de communication soient totalement rompus. Un couple qui essaie de se parler avec un pont Champlain comme intermédiaire, mettons que ça tient juste à une super-poutre un fil!
 


Tu veux juste pas te rendre LÀ!!!
Crédit : TVA nouvelles

J'ai espoir que le papa de ma fille et moi pourrons demeurer en très bons termes et que notre fille grandira dans une famille unie et conviviale, même si ses deux parents vivent séparément. Ma belle-famille restera toujours partie intégrante de nos vies et la mienne de celle de mon ancien copain. Quand tu fais un bébé avec quelqu'un, tu t'engages pour la vie. Du moins, c'est ma vision. Et celle de mon ex. Et donc celle de notre famille.

Je regarde avec optimisme le nouveau modèle de famille que nous créerons. Parce que c'est ça l'essentiel, se créer une famille bien à nous, et prendre le temps que chacun y trouve sa place et s'y sente à l'aise.