Je trouve ça primordial de promouvoir la diversité corporelle et le droit de manger. Je trouve ça important dans la vie de ne pas se priver et de se permettre de petits plaisirs sans excès. Je ne démords pas de cette façon de penser, peu importe ce que les gens me disent, même mon chum. C’est sûr que je veux apprendre à ma fille à manger de tout et à essayer des choses. Je n’y peux rien, je suis faite comme ça.
 
L’autre jour, j’essayais de convaincre qui voulait bien m’entendre que le fait que je ne puisse pas boire d’alcool excusait ma consommation de crème glacée. Le problème avec mon argumentaire, c’est que je ne pouvais pas me fier au tableau de valeur nutritive de la cannette dans les mains de mon chum, parce qu’il n’y en a pas. Ne voulant pas abandonner si facilement, je me suis mise à montrer qu’il y avait quand même une bonne quantité de protéines (merci au beurre d’arachide) dans mon pot et que c’est pas mal l’indicatif qui m’intéressait quand je veux grignoter. Pas nécessairement les calories. 
 
Ce qui est cool, c’est que ça ne prend pas un baccalauréat en nutrition pour comprendre les étiquettes sur les aliments. Bon, c’est sûr qu’il faut savoir quelques notions, mais je m’apprête à vous les apprendre. J’espère être en mesure de le montrer aussi à ma fille dès qu’elle va un peu plus comprendre les chiffres et les lettres. Disons que vous me servez de cobaye aujourd’hui! Je trouve ça important de lui expliquer tout ça à un jeune âge et de l’intéresser à ce qu’il y a dans son assiette le plus tôt possible, sans toutefois la culpabiliser. 
 
Il y a quelque temps, j’ai rencontré Isabelle Racicot et plein d’autres partenaires 
comme le Conseil canadien du commerce de détail, le PAAC et la Fédération canadienne des épiciers indépendants, dans le cadre de la campagne « Concentrez-vous sur les faits » de Santé Canada. C’est une initiative qui a pour but d’inciter les familles canadiennes à se pencher sur les emballages alimentaires, mais surtout de les aider à comprendre les tableaux de valeur nutritive. En partenariat avec cette belle gang, j’ai décidé de vous faire part de mes connaissances!
 
C’est vraiment super simple. Vous n’avez qu’à regarder trois choses : 
 
  • la grosseur de la portion calculée;
  • le pourcentage de la valeur quotidienne de l’aliment;
  • les nutriments.
 
En faisant mes recherches sur le site, j’ai appris que les portions indiquées n’étaient pas des portions suggérées, mais bien une mesure qui avait servi au calcul. Une chance, parce que je me sers plus qu’une demi-tasse de crème glacée quand j’en mange!
 
Ensuite, j’ai compris qu’il fallait aller plus loin que les calories et voir l’apport nutritif des protéines, la quantité de sel, les fibres, etc. Disons que de voir qu’un aliment transformé compte pour 50 % de mon apport quotidien en sel ne me donne pas envie d’en manger.
 
Tout est toujours une question de perspective et je veux que mon enfant développe une relation saine et positive avec la nourriture le plus tôt possible. 
 
Pour plus de renseignements, vous pouvez aller visiter l’onglet Valeur nutritive du site Canadiens en Santé. 
 
Est-ce que vous regardez les tableaux de valeur nutritive sur les emballages? Est-ce que vous les comprenez un peu?