Depuis un mois, je suis de retour au travail. J’avais hâte, vraiment très hâte, et j’anticipais déjà le bonheur de changer d’air, de parler avec des adultes, de travailler en équipe, de ne plus avoir à me limiter au budget alloué par le RQAP, et (puisque je travaille dans une bibliothèque) de me retrouver à nouveau entourée de livres. #BibliophileMuch  

           

Crédit : giphy

Comme deux places se sont libérées inopinément, mes filles ont commencé à fréquenter la garderie à temps partiel à leurs sept mois, à coups de trois heures par jour, trois fois par semaine. Deux semaines avant mon entrée au travail, l’éducatrice et moi avions prévu augmenter progressivement le temps passé en garderie, mais finalement, au bout de trois jours, elles faisaient déjà la journée complète sans aucun problème, puisqu’elles s’étaient déjà très bien intégrées au groupe. J’ai donc pu tourner en rond dans mon appartement en m’ennuyant de mes bébés me reposer pendant une semaine complète avant de rentrer au travail. 

Après mes « vacances », je suis retournée au travail, heureuse comme tout! J’avais arrangé avec mes parents et ma soeur les « cueillettes » de mes petites fleurs chéries lorsque je finissais plus tard que la fermeture de la garderie, la routine du souper-bain-histoire-lait-dodo était locked and loaded, la routine du matin l’était tout autant.

Bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à cette incroyable poussée dentaire, pile deux semaines après mon entrée au travail.

                    

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C’est incroyable à quel point le #MommyBrain fait son effet sur moi. Alors que la saison des dents est entamée depuis plusieurs mois déjà et qu’il y a régulièrement des matchs Dents vs Gencives, j’avais déjà oublié à quel point c’est terriblement épuisant deux bébés qui percent leurs dents simultanément!

Les trois nuits à dormir peu ou pas du tout - à bercer mes bébés fiévreux, à les rassurer, à les câliner pour mettre un peu de doux dans cette douleur qu’elles vivaient - puis à me traîner au travers de ma journée de travail comme une guimauve en me disant que cette nuit, finalement, j’allais pouvoir avoir quatre heures suivies de sommeil ont eu raison de moi et de ma patience légendaire.

J’ai dû demander de l’aide à ma famille pour me soutenir pendant cette poussée dentaire qui n’a pu être adoucie ni par l’Orajel ni par le Tempra. Les tâches ménagères ont été accomplies par d’autres mains que les miennes pour me permettre de souffler un peu et on m’a aidée lors de la routine du soir et du matin. Au cinquième jour, mes filles allaient déjà beaucoup mieux, et même si ma face était bouffie et cernée, j’étais heureuse que l’équipe Dents ait finalement botté les fesses à l’équipe Gencives! 

J’attends maintenant avec impatience le prochain match… not. D’ici-là, je continue de m’ajuster à ce nouveau rythme de vie qui palpite au gré du trio famille-études-travail.

Comment s’est passé votre retour au travail? Comment passez-vous au travers des poussées dentaires?