Dans la vie, j’ai dû essayer minimum 20 sports différents. J’ai été pourrie mauvaise dans chacun d’eux. À 5 ans, je ralentissais déjà le groupe de ballet jazz. À 10 ans, je roulais encore tout croche sur mon vélo. À 15 ans, j’avais peur du ballon. #TeamChoisieEnDernier
 

Feel you, petite.
Crédit : Giphy

Je suis une intellectuelle, une artiste; définitivement pas une sportive. Entre la bibliothèque ou la salle d’entraînement, mon choix est facile.

Même en tant que non-sportive, j’ai toujours tenu à offrir un mode de vie actif à mes enfants. C’est essentiel pour moi qu’ils bougent et qu’ils fassent de l’activité physique, malgré leur jeune âge. Pour ce faire, je mise sur trois stratégies.

1. Savoir s’entourer
Clairement, ce n’est pas avec moi que mes enfants seront initiés au ski. L’affaire cool, c’est qu’ils ont un grand-père qui serait très fier de leur en enseigner les rudiments. Ils ont aussi un mononc’ pro de l’escalade et un papa qui patine 100 fois mieux que sa blonde (et qui sait attacher des patins, ha!). Vu mon manque de talent sportif, j’ai vite appris à déléguer.

Si personne dans l’entourage ne peut s’impliquer, les cours ou activités organisées sont aussi de bonnes options. Mes bébés ont pataugé assez tôt à la piscine municipale et mon aîné a adoré sa session d’initiation à la gymnastique.

2. Choisir des activités accessibles
Les enfants imitent, alors au-delà de déléguer, il faut aussi servir de modèle. Mes enfants ne me verront certainement jamais membre d’une équipe sportive, mais il y a moyen de choisir des activités simples.

Tout le monde peut marcher, alors pourquoi ne pas le faire de temps en temps en montagne? Sans nécessairement aller au sommet ni choisir le sentier le plus intense, c’est accessible à tous. Même chose pour les parties de simili soccer, de tag ou les jeux dans la piscine après le souper. L’important est de donner aux enfants le goût de bouger, et tous les moyens sont bons.

3. Adapter les activités
Comme tout le monde, l’obsession la passion course est forte dans mon entourage. En famille, nous avons donc participé à une course organisée dans notre ville en l’adaptant à notre réalité. Papa a couru 7 km, maman a marché 7 km (j’ai déjà dit que tout le monde peut marcher, hein?) et fiston a
« couru » son premier kilomètre, à deux ans et demi. Ce fut une belle journée active pour tout le monde et nous allons assurément répéter l’expérience.

Futur marathonien?
Crédit : Mylène Charlebois

 

Est-ce important pour vous de valoriser l’activité physique auprès de vos enfants?