Tomber enceinte, c’est un peu comme jouer à la loterie : tu ne sais jamais sur quel numéro tu vas tomber. Tu peux accoucher autant d’un B.A.B.I. que d’un bébé ben chill. Tu peux te retrouver avec un bébé sourire autant qu’avec un bébé qui sera abonné aux coliques 24/7 pendant les premiers mois de sa vie. Tu peux avoir un bébé qui dort dès sa sortie de l’hôpital, ou bedon accoucher d’un de ceux qui ont décidé de vivre sur le shift de nuit.


Parce que des fois, le sommeil, pour un bébé, c'est optionnel.
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La petite chose qui grandit dans ton ventre, tu ne la contrôles pas : ce n’est qu’une fois expulsée que tu sauras de quel modèle tu auras la chance d’avoir hérité.

Mon premier, dans l’ensemble, il était vraiment relaxe. Il buvait bien, était presque toujours de bonne humeur, pouvait rester longtemps dans sa chaise à me regarder pendant que je préparais le souper… Honnêtement, je trouve que je l’ai eue facile. Oui, j’ai passé les 6 premières semaines de sa vie à ne pas dormir la nuit, mais aussitôt qu’on l’a installé dans le lit avec nous, ça s’est réglé du jour au lendemain. Je considère que j’ai été chanceuse.

Puis est venue ma deuxième grossesse. Et les histoires de mauvais karma des gens autour de moi.
« Ah, moi aussi mon premier était facile, mais mon deuxième était VRAIMENT TOUT SON CONTRAIRE. »
« Vu que je l’ai eu easy pour mon premier, je suis certaine que la vie a décidé de m’envoyer son opposé pour se venger avec mon deuxième. »
« Ah ben là, c’est sûr que ton prochain bébé va être difficile si ton premier était aussi facile! »

J’avais peur. En fait, oui et non. Oui, j’avais peur de me retrouver avec un bébé hyper demandant. Mais en même temps non, parce que peu importe le bébé que j’aurais, je n’avais pas le choix : ce serait le mien et j’allais l’aimer quand même. Comme je n’avais pas de contrôle là-dessus, j’ai préféré vivre dans mon déni ne pas stresser avec ça jusqu’à la fin de ma grossesse.

Verdict des deux premiers mois de vie de mon deuxième bébé? Hallelujah! Karma isn’t always a bitch!


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Ma fille, c’est un peu la version féminine de mon garçon. Mêmes habitudes, même tempérament, mêmes cacas explosifs, même apparence. C’est sûr que plus le temps passe, plus elle se différencie de son grand frère, mais le premier mois de sa vie, j’ai vraiment eu l’impression que mon vagin la vie m’avait envoyé le même bébé deux fois.

Ça fait qu'aujourd’hui, j’aimerais rassurer certaines femmes qui se frottent la bedaine en craignant de se faire rattraper par le karma. Oui, ça se peut, être chanceux deux fois de suite.

Est-ce que vos enfants sont tous du même tempérament, ou avez-vous plutôt accouché de deux enfants aux personnalités diamétralement opposées?