Partie 1

Comme vu avez pu le lire dans la première partie de ce texte, la dernière année scolaire a été éprouvante pour mon fils. Son enseignante l'ayant pris en grippe, ma rencontre du premier bulletin avec elle n'a pas été « jojo ». Je n'allais certainement pas la laisser gâcher l'amour que mon fils a pour l'école, ni son besoin d'apprendre, ni sa curiosité toujours grandissante, ni sa capacité d'avoir une influence positive sur les autres, ni son entrain quotidien.

Je n'arrivais pas à comprendre comment elle percevait mon fils. Ce qui me faisait le plus mal là-dedans, c'est de me dire que je ne l'avais pas cru. La culpabilité était très forte. J'ai passé le reste de l'année à l'écoute de mon garçon et à intervenir auprès de son enseignante et de sa direction dès que c'était nécessaire. Je l'ai aussi encouragé à continuer son beau travail, à se concentrer sur ce que lui avait toujours trouvé de positif à propos l'école et de ne pas prendre personnel tous les comportements de madame X.

À partir du mois de février, allez savoir pourquoi, les choses ont changé et mon garçon a réussi à terminer son année de façon positive.

Quand je pense à cette expérience, je me dis que la chance que nous avons eue dans tout ça est que mon fiston possède de belles ressources intérieures, une belle confiance en lui et en ses capacités et une grande capacité à se relever des embûches qui parcourent sa route. Ce qui n'est pas le cas de tous. J'imagine ma fille avoir vécu la même chose et je sais qu'elle en aurait été grandement affectée

J'avoue que, cette année, j'étais un peu nerveuse et j'anticipais la première rencontre des bulletins. J'avais peur que l'image que se font les enseignantes de mon fils ait été biaisée par ce que son enseignant de l'année dernière aurait pu dire à son sujet. Mais aucune de mes inquiétudes n'était fondée. Les commentaires ont tous positifs, comme avant. Mon garçon est brillant, il travaille vite et bien, aide les autres, fait preuve d'une belle curiosité, partage ses connaissances avec l'ensemble du groupe, s'intéresse à la discussion même s'il en connaît beaucoup sur le sujet, il est drôle et représente, encore, un leader positif auprès des autres. Bon, il continue de placoter, ça aussi comme avant, mais il se ramène facilement à la tâche.

J'avais peur que mon fils reste, suite à cette expérience, avec une image négative des professeurs, mais je ne crois que ce soit le cas. Je connais beaucoup d'enseignantes, j'admire le travail qu'elles font. Elles le font avec tout leur cœur, leur amour, leur patience, en pensant au bien-être des enfants, et je trouve dommage que pour quelques personnes, comme Madame X, certains jeunes se voient dégoûtés ou démotivés de l'école.

Avez-vous déjà vécu une expérience similaire?