J’entends souvent mes amis parents culpabiliser au sujet de diverses choses, mais presque tous s’entendent pour dire qu’ils détestent crier après leurs enfants. Le contrôle de sa patience n’est pas une mince tâche et il faut beaucoup de maîtrise de soi pour demeurer zen en tout temps. N’est pas la maman de Caillou qui veut (thank God)!

 
C’est bien facile de dire qu’il faut tout simplement réfléchir avant de péter les plombs, mais ce n’est pas très réaliste en pratique. Une mère américaine a eu la même réflexion. À bout de s’emporter contre ses quatre enfants, a élaboré un programme de 30 jours pour diminuer les multiples prises de bec à la maison. Puis, elle en a fait un livre : Parents apaisés, enfants épanouis : aimer mieux, crier moins.



Crédit : Éditions Hurtubise

 
L’auteure illustre sa méthode à l’aide de son « animal totem », le rhinocéros orange que l’on retrouve sur la couverture du livre. C’est un animal qui reste calme, même lorsqu’on teste sa patience, à l’opposé du rhinocéros gris, qui est agressif lorsque provoqué. On essaie de le garder à l’esprit, sinon il y a un exemplaire à découper à la fin du livre, question que les enfants le brandissent pour nous avertir quand on commence à crier.
 
Le livre est un bon guide qui détaille les différentes étapes de ce changement que l’on souhaite instaurer à la maison, afin que l’atmosphère demeure plus paisible. Le tout est ponctué d’une bonne dose d’humour et de pictogrammes colorés qui indiquent quoi faire lorsque ça va, lorsqu’on perd son sang-froid et, enfin, lorsqu’on pète totalement une coche.
 
Si certains conseils et méthodes paraissent farfelus, c’est tout de même un bon point de départ pour amorcer une prise de conscience, quand on est dans le tourbillon du quotidien. Et qui sait, c’est peut-être une bonne résolution à adopter pour 2016?

 

Avez-vous des trucs pour ne pas crier après vos enfants?
 
Pour le trouver en librairie ou en bibliothèque :
Parents apaisés, enfants épanouis: aimer mieux, crier moins
Par : Sheila McCraith
Éditions Hurtubise, novembre 2015