Si ton premier bébé était difficile, le second sera facile, qu'ils disent! D'abord, j'ai un peu de misère avec la dichotomie facile/difficile, car c'est si relatif! Par contre, 5 mois après la naissance de ma Alice, je peux vous affirmer que mes enfants sont complètement différents, déjà! J'ai pris plaisir à décortiquer leurs différences.

Le caractère
Axel a été rebaptisé Monsieur Bonheur à deux jours de vie. Ce petit bout d'homme ne pleurait pas.

Alice hurle. Souvent soudainement, sans nous préparer! Pas question de ne pas répondre à son besoin dans l'immédiat parce que sinon, c'est son frère qui se met à pleurer de désarroi!

Le dodo
Axel s'endormait sur son tapis d'éveil, dans l'abandon le plus total. Juste le temps de me faire un petit café et paf, on l'avait perdu.

La première fois qu'on a essayé de déposer Alice pour qu'elle s'endorme...OUPELAI! La madame nous a clairement fait comprendre que ça marcherait pas avec elle!

Les périodes d'éveil
Axel voulait être déposé. Détestait le porte-bébé. Il accusait toujours un petit retard moteur principalement causé par son gros coco.

Alice pourrait vivre assise sur maman ou dans ses bras. Elle est hyper curieuse et refuse d'être écartée de l'action. Déjà à moins de 4 mois, elle cherchait à s'asseoir pour ne rien manquer au souper!

La liste pourrait continuer à l'infini. J'ai parfois l'impression qu'ils sont différents sur tous les angles!

Moi, ça me fascine tout simplement que deux cocos issus du même amour puissent être si différents (surtout que physiquement, ils sont à peu près identiques!). J'ai beau être la même maman, je dois inévitablement m'adapter! Accepter que mes trucs infaillibles pour bébé 1 sont précisément ce qui enrage ma deuxième. Que je suis un peu une nouvelle maman, qui apprend à connaître son petit volcan sa petite fille.

L'amour que je ressens pour les deux est lui aussi très différent. Je suis si fière de mon petit garçon sensible et coquin. Mon coeur se remplit de tendresse quand il colle sur le visage de ma fille un sourire grand comme le monde.

Puis, quand je les regarde, que je les admire dans ce qu'ils forment ensemble, MES enfants, ma famille, je fonds. Et j'imagine déjà Axel essayer de transmettre un peu de sensibilité et de douceur à sa sœur qui parle toujours un peu plus fort que tout le monde et qui ne s'arrête jamais. J'imagine aussi Alice encourager son grand frère à faire quelque chose alors qu'il a peur et à l'entraîner dans toutes sortes de mauvais coups.

Avez-vous des enfants complètement différents? Racontez-nous!