Lorsque j’étais jeune, mon cousin et mes cousines de l’Alberta venaient passer deux semaines au Québec pratiquement tous les ans. Ils avaient mon âge et leur présence brisait agréablement la routine estivale. Nous passions tout notre temps ensemble et ce, malgré la barrière linguistique.

Ce sont ces étés qui ont fait grandir en moi le désir d’apprendre l’anglais. Cette incapacité à pouvoir se raconter ce qu’on voulait a été ma source de motivation à prendre les moyens pour devenir bilingue.

Parce que je ne vois que des avantages à parler une seconde langue et parce que, comme moi, mon fils évolue dans un environnement majoritairement francophone (ses cousins albertains sont bilingues, lui!), il m’importait de l'initier jeune. Malheureusement, je ne suis pas capable de parler à mon fils en anglais. Pas capable dans le sens que ce n’est pas naturel, puisqu’il ne s’agit pas de ma langue maternelle. De plus, mon garçon me regarde avec un drôle d’air quand je le fais.

Voici donc comment je suis arrivée à intégrer l'anglais à notre quotidien de façon naturelle et amusante. 

Les livres
La lecture est le principal moyen utilisé. Quand ses livres préf' n’étaient encore que des imagiers, je nommais les images en français, puis en anglais. Je prenais toujours soin de dire « en français » ou « en anglais » avant, afin de lui faire remarquer la distinction. Ça n’a peut-être aucune influence, mais j’aime mieux ne pas prendre de chance!

Maintenant qu’il choisit ses histoires, je garnis sa bibliothèque à part égale. Nous lisons en français ou en anglais, selon son humeur. L’avantage majeur de la lecture est que je peux en profiter pour me dérouiller et pratiquer ma diction. #WinWin
 
Les comptines 
Head ans shoulders, knees and toes...  Ça vous rappelle quelque chose? J’ai ressorti mes « classiques » de l'école primaire et, comme pour les livres, j’alterne les comptines d’une langue à l’autre. En plus, ça rend le tout moins redondant quand fiston réclame la même chanson à l’infinie!

Les jouets 
Ceux qui me connaissent le savent, j’ai un niveau de tolérance très bas pour les jouets qui font de la lumière et de la musique. J’en ai un peu plus quand ils sont bilingues. #JustBecause

La télévision 
À part sa passion pour Toc toc toc, mon garçon n’écoute pas encore beaucoup la télé. Plus tard, il sera encouragé à choisir des émissions en anglais. Il est aussi convenu que les films seront d’abord regardés en français et que les fois suivantes en anglais. À moins qu’il ne veuille rien savoir, je ne veux pas lui imposer et créer l’effet contraire non plus!
 
Mon garçon n’a que 17 mois. Évidemment, il est encore trop tôt pour savoir si mes efforts ont ou auront un quelconque impact. J’aime penser que oui. Sans le rendre bilingue, si je réussis à piquer sa curiosité et à aiguiser sa soif d’apprendre, mon objectif sera atteint.
 

Trouvez-vous important que votre enfant apprenne une seconde langue? Que faites-vous pour l’intéresser?