Quand je veux inciter ma fille à faire quelque chose, j’ai souvent recours à la « méthode chats » ou la « méthode chiens ». Ayant enfanté sans grande surprise une amie des animaux, la lueur d’espoir créée par l’apparition hypothétique d’un chat ou d’un chien est toujours très très winner. Tu ne veux pas marcher? Mais si jamais on voyait un chien sur la route! Tu es tannée d’être dans le bouchon de circulation? Regarde, un chat! Easy breezy.
 
Les enfants sont attirés facilement par les petits animaux mignons, c’est vrai. Pourtant, quand Élise Gravel a proposé une nouvelle collection de « Petits dégoûtants » à La Courte échelle, j’ai découvert que les petits mal-aimés de la faune méritent également une place dans notre cœur!
 


Crédit photo : La Courte échelle / Facebook

 
Nous avons lu les deux derniers livres de la collection, « Le crapaud » et « La chauve-souris », sans arriver à décider lequel était notre préféré! Ces courts volumes illustrés réussissent un mariage parfait entre l’information et l’humour, le tout agrémenté de la fameuse « touche Élise Gravel ». Il fallait me voir expliquer à ma fille que, non, le dessin n’était pas à l’envers, la chauve-souris dort la tête en bas! S’ensuivirent  quelques acrobaties rigolotes sur notre divan…
 


Crédit photo : La Courte échelle / Facebook

 
Même une « vieille » adulte de presque-33 ans comme moi y a trouvé son compte, car j’ai appris plein d’informations amusantes sur ces deux animaux. Est-ce que je voulais savoir que le crapaud mangeait sa peau quand il muait? Pas sûre, mais désormais, je vais toujours l’imaginer le faire avec une bouteille de ketchup!
 
À mon avis, c’est une collection fantastique à intégrer dans les classes au primaire. On donne le goût de lire, tout en informant et en amusant.
 
Aimez-vous ces animaux « mal-aimés »?
 
Pour les trouver en librairie ou en bibliothèque…
 
Le crapaud
d’Élise Gravel
La Courte échelle, collection « Les petits dégoûtants », mars 2016.
 
La chauve-souris
d’Élise Gravel
La Courte échelle, collection « Les petits dégoûtants », mars 2016.