Nous revenons d’un grand périple de deux mois en Europe et tout le monde nous demande la même chose : « Avez-vous réussi à bien manger? ». 

Pour être honnête, nous n’avions pas trop d’aprioris, mais comme nous avons beaucoup d’amis européens qui nous avaient martelé le fait que c’est impossible d’être végane là-bas, nous nous étions préparés à ne manger que des fruits, légumes, céréales et légumineuses pendant tout le voyage et d’éviter les restaurants. 
Je vous avoue avoir été agréablement surprise de la sélection, autant dans les marchés bios que les grandes surfaces!

Et comme vous pouvez le constater, j’ai survécu. 
 

C'est pas du popcorn mais ça fait l'affaire.
Crédit : Valerie Poulin

Il fallait commencer par l'avion. Comme nous voyagions de nuit pour l'aller, nous avions amené des crudités avec du humus, des bananes et des biscuits. Pour le retour, il y avait des sushis. 

Bien sûr la manière la plus simple pour nous de manger selon nos convictions, même en voyage dans le fin fond de la France ou encore dans la campagne Suisse, c’était de manger non-transformé. Par exemple de focaliser sur notre alimentation de base comme à la maison : fruits et légumes complétés de légumineuses et de céréales.  

Crédit : Valerie Poulin
 

Quand nous étions entre-deux villes — en train, en avion —, nous avions toujours des repas d’avance avec des collations pour être certains de ne manquer de rien. Une salade de pâtes, deux ou trois fruits, des noix, un bout de pain et de l’humus, c’était un peu notre lunch classique. Dans les petites épiceries de gares de train, nous arrivions toujours à trouver un taboulé ou encore une salade de betteraves ou de carottes râpées pour tenir le temps du trajet. 

Pour ce qui était des produits de fantaisies — fausses viandes et saucisses, faux fromages, laits végétaux, etc. — faut croire que la discussion sur le végétalisme est aussi présente dans le vieux continent, car nous avons réussi à en trouver même dans les épiceries les plus petites et les plus éloignées. Des faux fromages à tartiner, des croquettes à base de céréales, des fallafels, des fausses viandes à base de soja, de blé ou encore de pommes de terre. Ce n’est pas la base de notre alimentation, mais c’est toujours le fun de se faire plaisir avec de petites gâteries de temps en temps!
 

Une pizza sans fromage c'est surprenant à quel point ça peut être bon!
Photo : Valerie Poulin

Dans les restaurants au besoin, nous expliquions à la serveuse notre type nos habitudes alimentaires et elle nous aidait à faire un choix. Nous avons trouvé qu’avec des enfants, les gens semblent toujours partants pour donner un coup de main même s’ils ne comprennent pas trop pourquoi nous mangeons comme ça. Sinon il y a toujours les sushis aux légumes, la pizza sans fromage ou les pâtes à la sauce tomate. 

Dans les grandes villes telles que Paris ou Milan, nous arrivions à trouver très facilement des restaurants véganes ou encore végétariens avec option végane — d’ailleurs big up à Steph d’East Side Burgers pour avoir été le restaurant qui nous a le plus accueillis pendant notre séjour! 

Parce que t'sais, manger végane ça ne veut pas toujours dire manger santé.
Photo : Valerie Poulin

En somme, Nous avons super bien mangé même si parfois ça nécessitait un peu de préparation. Les restaurants ont été très accommodants et compréhensifs envers nous. Les épiceries avaient quand même beaucoup de choix et les marchés spécialisés débordaient de produits vraiment intéressants à goûter. 

Je pense dur comme fer que l’adage « quand on veut, on peut » devient de plus en plus vrai avec le temps, et l'expérience. Pour plusieurs, la mission de voyager en Europe avec deux enfants en bas âge semblait complètement impossible et pourtant, le défi a été relevé avec facilité! 

Quels sont vos trucs pour manger on the go?