Ce texte se veut être un hommage à toutes ces femmes qui participent à l’éducation de nos enfants. Je ne parle pas ici des mères, grands-mères, cousines. Je parle ici de nos éducatrices et de nos enseignantes. N’oublions pas, bien entendu, ces quelques messieurs qui aussi occupent ces postes et méritent tout autant d’être reconnus. But let’s face it, ces postes sont en très grande majorité occupés par des femmes, surtout à la petite enfance et à l’école primaire. Le féminin l’emporte donc, mais chers éducateurs et enseignants, je m’adresse aussi à vous.
 
Elles font un travail incroyable. J’ai parfois de la difficulté à gérer mon fils les quatre ou cinq heures par jour que je passe avec lui. Pourtant, je n’ai que lui à m’occuper. Et surtout, il est mon fils à moi. Alors que ces femmes dealent tous les jours avec cinq, dix, quinze, vingt enfants à la fois qui ne sont pas les leurs! Certains ont des problèmes de comportements, d’autres ont visiblement de mauvais exemples à la maison et vivent des situations difficiles et ces femmes savent s’adapter aux besoins particuliers de chacun.
 
Pour illustrer mon propos, je pourrais vous parler d’une amie très proche qui justement est enseignante à la maternelle dans une école d’un milieu très défavorisé. Elle en voit de toutes les couleurs, mais je me rends bien compte à quel point elle les aime, ces petits. Ce qui me surprend encore plus, c’est qu’une fois sa semaine de fou terminée, elle est la première à m’écrire ou me téléphoner pour venir souper à la maison ou encore passer le weekend avec moi et mon fils de deux ans et demi. Chaque fois qu’elle vient nous voir, elle joue avec lui, se fait un plaisir de lui donner son bain et elle passe littéralement les trois quart de son temps assise par terre pour être près de lui. Je lui lève mon chapeau, de même qu’à toutes ces femmes qui partagent cette dévotion et cette passion.

 
Crédit : Françoise Conea

Quand j’y pense, être éducatrice en garderie ou enseignante, ce n’est vraiment pas très payant pour toute l’énergie et le dévouement que ça demande. En plus, ce ne sont malheureusement pas des professions qui donnent lieu à une grande reconnaissance d’autrui. C’est tellement un rôle traditionnellement attribué aux femmes que ça donne l’impression qu’elles n’ont pas de mérite et que ça leur est facile. Je ne pourrais JAMAIS faire ce qu’elles font et c’est pour ça qu’aujourd’hui je voulais vraiment prendre le temps de souligner leur travail incroyable et leur dire MERCI.
 
Ne croyez-vous pas que nos éducatrices et enseignantes mériteraient plus de reconnaissance pour leur travail ?