Il devait avoir deux ans et demi, peut-être trois. Tranquillement attablé, il enchaînait les bouchées de brocolis ( #AlimentationWin) quand le contenu de sa fourchette a pris la fuite et qu’un retentissant tabarnak s’est fait entendre. Sens du timing = 1 000. Fierté parentale = 0. Quoique, j’ai quand même réprimé un petit rire... #CetteMèreLà


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Digne héritage de mes années passées devant Passe-Partout et son robuste Fardoche, je privilégie généralement l’utilisation d’un ciboulot éclatant, et chum ne sacre à peu près jamais. Mais parce que nous sommes des humains et que nous sommes du vrai monde, le ciboulot vient moins facilement quand il se cogne le petit orteil sur un pied de table ou que je me fais un solide paper cut.

Et en ma qualité de mère, j’ai rapidement découvert que fils n’était pas qu’une éponge. Je le qualifierais plutôt de ShamWow! Les bruits d’animaux, les comptines, les consignes, name it. Tout y est passé, incluant les gros mots, sans même que je m’en aperçoive.


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Avant de découvrir qu’il existait des outils pas mal du tout, nous avons opté pour l’artillerie lourde. Il fallait intervenir rapidement, mais de façon adaptée à son âge afin qu’il comprenne que ça ne se dit pas ces gros mots-là.

Chum s’est dressé devant notre petit bum en devenir tel un Vince Offer qui essaie de vendre ses guenilles orange et il lui a récité, un après l’autre, les arguments du « pourquoi on ne sacre pas » avant d’y aller avec l’ultime menace, celle pour laquelle fils venait tout juste de comprendre le concept : la menace du Père Noël, à qui il faut s’excuser rapidement. L’artillerie lourde que je vous disais.

Mon toddler a aussitôt saisi que l’heure était grave et qu’il valait mieux coopérer sous peine de se contenter d’une orange le 25 décembre.

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C’est également à ce moment précis qu’il est devenu le justicier de ma famille et de mon entourage. Depuis, pas un gros mot ne lui échappe et il nous sert la même menace. À. Chaque. Fois. Pas d’excuses au Père Noël? Pas de cadeaux. Et il se fait un malin plaisir de rapporter, a posteriori, les écarts de langage de tout un chacun. 

Alors les quelques fois où fils court vers moi en hurlant : « Maman, papa il a dit tabanark! » je souris encore silencieusement en me disant que le Père Noël va clairement devoir faire un pit stop de provisions floridiennes.

Quelles sont vos tactiques pour dissuader vos enfants de dire des gros mots?