Camper avec un bébé de huit mois : pourquoi pas?

À la mi-juillet, un ami nous a offert l'opportunité d’aller camper une fin de semaine au Baskatong avec plusieurs autres couples d’amis et toute notre marmaille. Notre fils de presque trois ans et notre bébé de huit mois dans une tente pour deux nuits. OK.

La dernière longue route que nous avions faite, c’était pour aller à Québec et c’était littéralement le chaos dans la voiture. Nos deux garçons ont pleuré presque tout le long du trajet. J’étais donc un peu inquiète en pensant au déroulement de notre week-end en nature. De plus, il pleuvait à boire debout lorsque nous sommes arrivés. Allions-nous devoir monter notre tente sous la pluie?

Heureusement, le soleil est revenu vers 17 h et nous avons bénéficié d’une température de rêve durant le reste du séjour.

Partir en camping avec un bébé implique d’apporter beaucoup de choses. Beaucoup de couches, de vêtements de rechange (parce que ça régurgite en champion, un bébé), de petits plats pour les repas en purée, de biberons et de lait... Il faut aussi un parc, un filet pour les moustiques, une poussette, la suce, quelques jouets, du chasse-moustiques, de la crème solaire et ça ne finit plus.
J’ai trouvé la première nuit un peu difficile puisque bébé n’a pas réussi à dormir dans son parc. Il se réveillait sans cesse. Alors, nous avons dormi les quatre sur le matelas gonflable double. Collés, collés!

Bébé Théo qui découvre le sable
Crédit : Catherine Aubin
 

Le plan pour la journée suivante était d’aller se prélasser sur une des nombreuses plages du Baskatong. En embarquant dans le bateau pour s’y rendre, j’ai trouvé sur le quai, une dose de lâcher-prise. J’ai sauté dessus et c’est ce qui a fait en sorte que l’expérience de camping avec bébé fut si agréable. Je l’ai installé sur des serviettes sur le sable, mais ça n’a servi à rien. Fiston plongeait ses mains avec entrain dans le sable et le faisait tomber sur ses petites jambes. J’en ai retrouvé dans sa couche et dans sa bouche. Et ce n’était tellement pas grave.

La morale de l’histoire, c’est que j’ai laissé aller au lieu d’essayer de tout prévoir et c’était du bonbon. Les enfants ont joué au gré de leur imagination. Tout le monde s’est vraiment amusé et je suis revenue à la maison plus zen et heureuse qu’avant de partir.

Comment se passent les escapades en nature avec vos bébés?