Pour la partie 1 de nos aventures post-universitaires, c’est ici.

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À l’aller : l’excitation
Le vendredi, nous nous rendons dans ce petit village de l’Estrie, tellement petit qu’il n’y a pas de routes asphaltées et que la mairie voisine des chevaux et des vaches brunes et où notre avenir allait peut-être se jouer. Inutile de vous dire qu’amoureux des grands espaces comme nous sommes, nous étions aux anges en voyant ce potentiel nouvel environnement de vie et de travail!
 

Salut Voisin!Crédit: klimkin/Pixabay  Montage: Marie-Ève Poulin

Au retour : l’appréhension
Une fois l’entrevue terminée, nous reprenons la route vers Québec avec plus de questionnements et d’inquiétudes qu’avant, puisque cette job implique de grands changements dans nos vies (et surtout dans ma vie de maman à la maison) :

  • déménagement rapide et longue distance,
  • deuxième voiture #VivreEnRégion,
  • quitter mes nos habitudes et mes nos amis chéris.

L’humain étant ce qu’il est, nous sommes terrorisés par tous ces changements et notre envie première est de refuser tout ça et de rester dans nos pantoufles. Mais ce travail, de par sa nature et ses conditions (assurances, VACANCES!), est vraiment une opportunité en or. Nous attendons donc des nouvelles dans un mélange doux-amer de hâte et de peur.
 
Le plongeon final
C’est le lendemain matin que nous avons le résultat : le poste est à lui!
 
Woah! Notre première réaction n’est clairement pas celle que vous imaginez. Nous sommes plutôt perplexes et incertains. Mais après réflexion, nous décidons de respirer de plus belle… et de plonger à nouveau!
 
Panique, stress, anxiété

Crédit: Giphy

Chéri accepte le poste. Nous devons déménager dans le prochain mois. Panique, stress, anxiété (vous voyez comme c’est une roue qui tourne?). Après deux semaines vraiment intenses de magasinage de maisons, de condos, d’appartements et de voitures, nous sommes enfin fixés sur une voiture et un condo locatif.
 
Le déménagement
Comme nous avons déménagé presque chaque année depuis que nous sommes ensemble, Chéri et moi sommes des professionnels habitués des boîtes. Mais cette fois, un challenge supplémentaire est présent sous la forme d’un coquin petit garçon qui demande de l’attention en permanence! Je vous dis pas le défi qu’a représenté le paquetage de l’appart, à coup de 30-45 minutes, pendant la sieste de Garçon.
 
Ce qu’on pensait pouvoir faire rapidement s’est plutôt transformé en un deux semaines intenses. Heureusement, nous avons pu arriver à bout du déménagement grâce à nos merveilleuses amies Sarah et Maria et à ma super maman qui sont venues entertainer Garçon pendant que nous faisions joyeusement des boîtes!
 

DéménagementNotre belle amanchure pour la route!
Crédit: Marie-Ève Poulin

Finalement, pour le jour J, nous avons eu beaucoup plus d’aide que prévu #Yay et tout s’est passé comme sur des roulettes. La panique, le stress et l’anxiété semblaient désormais être derrière nous.  Notre nouveau condo nous attendait avec encore des bras pour nous aider et des tonnes de bonnes choses à manger! 
En fin de compte, la peur peut vraiment nous faire passer à côté de belles choses si on n’ose pas la vaincre.
 
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Dans la troisième et dernière partie de cette série de billets, je vous parlerai de comment une fille gênée et pas trop déniaisée socialement s’en sort à trois heures de route au sud de sa zone de confort. #SeFaireDesAmisÀ25Ans