Ahhh  saison des rhumes, grippes et infections, il va sans dire que tu ne nous manquais pas. Chez nous, l'automne est une saison plutôt douce-amer. Amer parce que personne n’aime voir ses enfants malades, petits ou gros bobos. Douce, parce que j’attrape tout à la suite de mes enfants et, dans ces temps d’inconforts, l’opportunité d’apprécier le caractère de ma douce moitié se présente.
 
Dans ces moments où mon corps demande une pause, où je n’ai pas l’énergie de faire les choses et où je peux demander un time out je retombe en amour avec l’homme que j’ai épousé.
 
Nous avons tous nos langages d’amour, et le mien, c’est le service rendu. C’est aussi celui que j’apprécie le plus en retour. Les bébelles de bijoux, de fleurs, de surprises me laissent sans trop d’émotion, mais des gestes pleins d’attention me font me sentir aimée.
Mais dans le quotidien, comme je passe plus de temps à la maison que mon mari et que je suis du type organisée et débrouillarde, les occasions de me faire cajoler ne sont pas si nombreuses.

C’est pourquoi ces moments où mon rythme est ralenti sont une belle opportunité d’apprécier mon partenaire.
 
Mon mari a toujours eu une meilleure santé que moi. Il n’attrape presque jamais rien. Il passe au travers de l’hiver droit comme un chêne. Alors que moi, j’attrape tout! Une a deux fois par an, j’attrape quelque chose qui me jette sur le dos pour quelques jours. 
 
Lorsque les virus frappent, j’aime voir son regard plein de réconfort sur moi. Il me force à me reposer et il prend en charge la maisonnée tout en me prodiguant soins et attentions. À mes yeux, ces attentions valent plus que mille roses recouvrant le sol ou qu’un bijou en or. Je ne serais pas plus contente, je ne serais pas plus touchée.
 
De savoir que je compte pour lui, que j’ai le droit au repos grâce à lui, qu’il s’occupe de tout et qu’en plus, il est heureux de le faire, c’est pour moi la plus grande des séductions.

 Cédit: Giphy
 

Vos petites maladies vous rapprochent-elles de votre tendre moitié?