J’ai changé, en deux petites semaines. Je suis devenue pétillante. 

Il y a 14 jours, très exactement, je me sentais tomber. Je ne vivais pas vraiment, je survivais. Or, un samedi matin, j’ai découvert le spinning.

Transpirer au milieu de tout le monde m’horrifiait. J’ai pris mon courage à deux mains, j’ai ouvert la porte de la salle de cours, j’ai choisi le vélo le plus caché, celui tout au fond, loin du regard des autres, j’ai posé mes fesses et j’ai senti les regards s’appuyer sur moi. Ce n’était pas gênant. C’était doux. La timidité a fait monter le sang à mes joues. J’ai pensé qu’il faisait chaud. Haha! Je n’avais rien vu encore. #SuerCommeUneDouche.
 

Crédit : Anne Genest
Suer entre filles, entre moms...

 

Philippe, l’instructeur, a pris soin d’ajuster mon vélo. On a décollé.
 

Crédit : Anne Genest
Lui, c'est Philippe, un instructeur qui sait nous pousser. 

1. Je me suis dépassée
En redoublant d’efforts pour accélérer, monter une côte, pédaler à reculons tout en augmentant la tension, j’ai eu l’impression d’être mentalement capable d’affronter toutes les difficultés. Je me suis assise devant mon carnet d’écriture et j’ai poursuivi mon élan. Les mots ont déboulé. Je me sentais bien dans mon corps et dans ma tête.

2. J’ai carburé
Au bout d’une heure de route, pendant que ma fille s’amusait avec les minis des autres moms du groupe à la garderie du Gold's Gym Dix30, mine de rien, j’ai brûlé au-delà de 600 calories. C’est ce qu'indiquait la montre d’une des filles.
 

Crédit : Anne Genest

3. Mon coeur a spinné
Je ne savais pas que d’augmenter mon pouls (salut la fréquence cardiaque à 160) pouvait m’induire autant de force. Après la séance, je me suis sentie respirer comme si un poids demeuré là depuis ma grossesse avait fondu.

J’ai essayé le cours du matin dirigé par Julie de 6 h à 7 h ; un genre de défatigant du matin, une façon sympa de partir la journée sur le high en sortant du lit. L’effort en a valu la peine. J’ai été entraînée à travers des montées, des accélérations, des sprints que jamais je n’aurais tenté par moi-même. J’étais prête à affronter n’importe quoi. Comme si ma force mentale s’était développée avec mon corps.
 

Crédit : Anne Genest

4. Je n’ai pas abandonné
J’aurais pu le faire, si j’avais été seule. Mais j’étais entourée de filles qui suaient et soufflaient comme moi. Ensemble, nous formions une gang de motivées, dont plusieurs mamans aussi cernées que moi mais tout aussi acharnées.

5. Mon corps a changé
Enfin, j’ose le croire. Il paraît que de pédaler à pleine vitesse à un niveau de résistance élevé renforce les cuisses et les fesses. Je me souviens qu’après la première séance de spinning, mes jambes tremblaient à cause de l’effort, un peu comme après... mon accouchement.

Quel sport vous fait du bien en tant que maman?