J’ai certains principes dans la vie, comme tout le monde. Exemple : je ne mange pas de viande chevaline. Je ne juge aucunement les gens qui en consomment. Je connais les bienfaits de cette viande et je connais aussi son renom au niveau du goût. 

J’ai toujours adoré les chevaux! Mon premier travail était dans une écurie et j’étais payée en ride de cheval à la fin de journée. #WinWin. Alors, pour moi, manger du cheval, c’est l’équivalent de manger un de mes chats. Je sais que notre cuisine occidentale n’inclut pas la viande féline et que certaines cultures la cuisine. Mais si je vous surprends à saliver sur mes chats! Bref, vous comprenez l’exemple.
 
J’ai mangé de la viande de cheval sans le savoir. Dans une sauce à spaghetti. Avec des amis, nous avions fait un repas commun. J’apportais de la sauce à spaghetti, ainsi qu’un autre, et on mélangeait le tout pour nourrir huit personnes. Après le repas (que j’ai trouvé très bon), alors que je n'étais pas là, le créateur de la sauce en question a mentionné LaViandeDontIlNeFautPasPrononcerLeNom comme étant l’ingrédient principal de sa sauce à spag.  
 
Brillant, mon conjoint ne m’a pas donné cette information sur-le-champ, de peur que je confronte le cuisinier rebelle (à ne pas confondre avec le cuisinier Antoine Sicotte). Selon leur discussion, l’autre gars ne comprenait pas mon refus de manger consciemment de la viande chevaline, prétextant notre endoctrinement de blancs occidentaux.
 
Mon mari m’a expliqué leur discussion, ses points étant :
Si tu ne le sais pas, ça fait pas mal.
Ma réponse : Si quelqu’un crache dans ton spagat pis tu ne le sais pas, ça veut dire que c’est correct?
 
Tu ne sais pas si tu aimes ça avant d’y avoir goûté.
Ma réponse : Je ne veux pas savoir si c’est bon, même que je n’en doute pas. Je ne veux juste pas en manger!
 
C’est quoi la différence avec du bœuf autre que selon notre culture.
Ma réponse : La différence c’est qu’une vache, c’est une vache. Un cheval, c’est un cheval.
 
Aurait-il dû t’énumérer le contenu intégral de sa sauce?
Ma réponse : Come on! S’il y a un ingrédient spécial, il me semble que c’est la moindre des choses de le mentionner. Principalement, par prévention d’allergies ou d’intolérances, même si ici ce n'est pas le cas.
 
Qu’est-ce qu’elle aurait mangé alors? Des toasts?
Ma réponse : S’il faut oui. Sinon, nous aurions simplement pu garder une petite portion de ma sauce vierge de cheval à part.
 
Finalement mon conjoint, m’a avoué avoir répondu la même chose au gars, qui ne comprenait toujours pas. Ma réponse fut fort simple : je ne lui demande pas de comprendre, juste de respecter mes choix. Je n’empêcherai jamais personne de manger quoi que ce soit (à part mes chats Lol), même que je cuisine des choses que je ne consomme pas pour mon conjoint. La moindre des choses, c'est de me laisser manger ce que veux, non?
 

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Est-ce qu’on doit absolument comprendre le point de vue de l’autre pour l’accepter?Je ne crois pas.