La prématurité est entrée dans ma vie il y a maintenant deux ans de ça, et ce, deux fois plutôt qu’une. D’abord, ma nièce, née à 27 semaines et mon garçon, trois mois plus tard, à 32 semaines. J’ai donc connu, l’espace de quelques mois, la prématurité en tant que spectatrice, puis comme actrice principale de soutien.

Lorsque c’est arrivé à ma belle-sœur, je voulais aider, mais je ne savais pas comment. Puis, ç’a été mon tour et là, j’ai su. Aujourd’hui, c’est la Journée mondiale de la prématurité et j’avais envie de partager avec vous mon top 5 de ce qui m’a été d’un grand secours :

1. La première idée est souvent d’acheter des pyjamas de préma. Évidemment, ces derniers seront nécessaires, mais souvent utiles qu’après quelques semaines. Par contre, le bébé peut déjà porter des tuques, des chaussons et des mitaines pour l’aider à conserver sa chaleur. 

Dans son petit kit offert par l'équipe de tricoteuses bénévoles de l'hôpital. 
Crédit : Evelyne Pelletier

 

2. Des doudous. Recevoir plusieurs petites couvertures minces, chose que je n’avais pas eu le temps d’acheter, m’a permis d’apporter l’odeur de la maison à l’hôpital et l’odeur de bébé à la maison. Ce qui est apaisant pour bébé lorsque les parents ne sont pas auprès de lui et, apparemment, bénéfique pour la montée laiteuse de maman lorsque son bébé n’est pas là. 

3. En parlant d’allaitement, j’ai eu la chance de me faire prêter un tire-lait électrique de qualité.  Il aurait été encore plus parfait s’il avait été double. Comme bien des mères de préma, ma production de lait a difficilement augmenté. J’ai donc pratiqué le power pumping, jour et nuit, pendant trois mois, tout ça dans l’espoir de subvenir seule aux besoins de mon fils. Mon tire-lait électrique m’a permis de pomper tout en ayant les mains libres et, la nuit, de le faire à moitié endormie. Et j’en profite pour rappeler les dons de lait, j’aurais bien aimé avoir la chance d’en bénéficier! 
 
4. Toujours dans le domaine alimentaire : la bouffe toute prête. Post-césarienne, je passais huit heures par jour à l’hôpital en plus de me lever toutes les trois heures pour tirer mon lait. Me faire à manger le soir en arrivant à la maison était la dernière chose que j’avais en tête. Je jure que la soupe et la sauce à spaghetti de ma mère n’ont jamais été aussi bonnes qu’en automne 2014! 
 
5. Du temps. Vu les circonstances, conduire n’était pas une bonne idée.  L’autobus, lui, prenait une heure trente, trois transferts. Beau-papa m’a donc proposé de me conduire, tous les jours, le temps de l’hospitalisation. De nos jours, je considère que recevoir du temps est un cadeau inestimable qui peut prendre bien des formes. 

Voilà ce qui, dans les premiers temps, m’a vraiment aidée.

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