De l’importance de se poser pour se raconter sa bonne ou mauvaise journée

Disons que j’ai pas la petite fille qui dort le plus au monde. Si je devais lui trouver une princesse, je dirais qu’elle ressemble plus à la Princesse au petit pois qu’à la Belle au bois dormant! Depuis que j’ai accouché de son frère, elle est d’autant plus exigeante le soir venu. Pour lui montrer qu’elle est importante et pour lui donner des moments juste pour elle, nous avons commencé à lui lire trois histoires pour trois ans.
 
Dolores trouvait quand même que les trois histoires ne prenaient pas assez de temps, alors elle a commencé à me demander comment avait été ma journée. Je vous mentirais si je vous disais que je ne trouve pas ça super cute… et que je ne tombe pas à chaque fois dans le panneau qui lui sert à étirer son temps avant de tomber dans les bras de Morphée.
 
C’est donc devenu un rituel qui fait partie du verre de lait, brossage de dents, trois histoires pour trois ans et récit de la journée. Ce que j’aime le plus, mis à part le fait d’être en tête à tête avec ma grande fille, c’est que ça met en perceptive que peu importe le genre de journée que j’ai passé, une fois raconté, les petits problèmes que j’ai vécus se transforment en anecdotes rigolotes. Dans les bras de Dolores, toutes les frustrations disparaissent pour laisser place à des fous rires.
 
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«  Je me suis réveillée en retard et j’ai été prise dans deux heures de trafic pour aller boire du café à Lachine! »
 
«  Pourquoi, maman, as-tu été boire du café à Lachine? »
 
«  C’est mon travail. »
 
« Tu as un drôle de travail! »
 
« J’ai été à un rendez-vous pour le chien de ma sœur et finalement c’était pas la bonne journée. » 
 
«  Est-ce que Winston faisait des pets dans la voiture? »
 
«  En fait, il a fait pire, il a fait caca sur le plancher du vétérinaire. »
 
* Gros fou rire *
 
Ce dont je me rends compte, c’est que même si j’ai eu une grosse journée, l’important c’est de me poser, en parler et dédramatiser. Du haut de ses 3 ans, ma fille me fait souvent réaliser que les petits aléas ne sont pas importants ou du moins, bien plus rigolos que je ne l’imagine. 
 
Parce que souvent, les réseaux sociaux montrent des images édulcorées de la vie de parents et que les comparaisons nous mettent trop de pression, racontez vos vraies anecdotes avec le hashtag #PlusJamaisCOMPAREnts sur vos comptes Facebook et Instagram! Lancée par Quaker, cette belle initiative a été mise en place pour rassurer les parents parfois inquiets de mal faire et pour montrer la vie de famille comme elle est, sans faux-semblant!
 
J’ai hâte de lire vos histoires et de les raconter à ma fille!