Le décompte a officiellement commencé : plus que quelques semaines avant la fin de mon congé de maternité. Comme à chaque fois, je suis partagée entre l’excitation de recommencer ma vie de femme active et celle de laisser mon précieux bébé, mon rôle de mère ultra présente, voire fusionnelle.
 
Bien que plusieurs pensent le contraire, le congé de maternité, ce n'est pas des vacances au Club Med. (Pourquoi, on appelle ça un congé donc?) Ce n’est pas l’enfer non plus, mais avec deux enfants en bas âges, c’est pas mal de gestion de crises, de nuits presque blanches, de fatigue, de pleurs et de Pat’Patrouille. Il y a aussi beaucoup d'amour, de calîns et de siestes collées.

Ces moments qui vont me manquer! 
Crédit : Isabelle Villeneuve

Après quelques mois, c’est normal de souhaiter prendre un peu d’air,  de vouloir sortir de la maison et de pouvoir manger un lunch tranquille, sans devoir gérer une guerre de nourriture ou une crise de bacon parce que j’ai osé donner un verre de la mauvaise couleur.
 
J’ai envie que mes vêtements fitent, de pas avoir l’air de sortir du lit ou tout droit d’un ouragan. Avouons-le, retrouver son salaire habituel, ce n’est pas mal non plus, hein?! Oui, j’aime mon bureau, travailler et socialiser un brin.
 
D’un autre côté, ça me fait TELLEMENT mal de laisser mes enfants à la garderie. Ok, ce sentiment finit par passer là, mais je suis déjà envieuse de la gardienne qui pourra côtoyer mes jolies cocottes à longueur de journée, qui pourra les consoler lorsqu’elles seront tristes.
 
J’ai versé quelques larmes en allaitant mon bébé hier soir. Je ne veux pas qu’elle souffre de la séparation. Je ne veux pas qu’elle pense, dans sa petite tête d’à peine un an, que je l’abandonne. Mes enfants sont toute ma vie et, évidemment, ce que j’ai de plus précieux.

Ceci étant dit, je crois sincèrement que la garderie apporte beaucoup de positif aux enfants. Cela les prépare à aller à l’école. Ils apprennent à socialiser ; ils peuvent jouer avec des amis de leur âge, contrairement à la maison. Parce que, oui, j’admets que je n’ai pas toujours envie de jouer à la poupée ou de faire un super bricolage entre deux changements de couche.  Je ne suis pas G.O dans l’âme non plus. Heh!
 
Malgré toute la confusion que cela m’occasionne, je crois que de recommencer à travailler me fera le plus grand bien. Je profiterai davantage des moments passés avec ma progéniture. Ils auront une maman plus patiente, toujours aussi folle de ses trois trésors. L’important, au final, c’est que nous soyons tous heureux et comblés et je crois que c'est possible d'y arriver en conciliant famille et travail.

Et vous, comment vous sentez-vous à l'approche du retour au travail?