Mon bébé a eu un an! (Huhuhu!)

Crédit : Mamie Jocelyne Veilleux

Il y a quelques semaines, j’avais fait une invitation à ma famille afin de célébrer les 365 jours de Coco.

Je voulais accueillir ma famille chez moi (maman, beau-papa, frérot 1 et belle-soeur 1 avec leurs deux kids, frérot 2 et belle-soeur 2 aussi), cuisiner un repas de fête à partager, faire le plus beau des gâteaux, trouver le cadeau parfait (même si, la seule chose qui importe mon bébé c'est l'emballage)… Bref, les choses que font les mères, les pères…

Le temps avançait et…
BANG!
Pas capable.

Le mois de novembre dernier a été pour moi un des plus difficiles. Je suis tout le temps malade, et ponctuellement, mes enfants et l’Homme aussi. Mon humeur est à plat, manque de sommeil, maladies qui se cumulent, l’anniversaire du décès de mon père et mon deuil qui ne trouve pas son espace ou sa paix.

Mon moral n’a pas le vent dans les voiles…

Ma mère, qui allait venir de la Beauce avec Beau-Papa pour l’occasion, a mis mes frères au courant de mon Bleh… Le (quasi-)lendemain, mon grand frère m’appelle et nous invite chez lui pour la célébration. D’une manière très « let it go », j’ai accepté l’aide qu’on m’offrait.

- Grand frère et belle-soeur nous ont accueillis, toute la famille, et ont cuisiné pour tout le monde ;
- Ma mère et mon beau-père sont venus en visite le vendredi soir chez moi avant la célébration, ayant en main le souper et le dîner du lendemain, ainsi que quelques plats pour mon congélo ;
- Mon autre frère et mon autre belle-soeur ont livré les accompagnements de dessert de la fête de Bouddha et nous ont offert du futur gardiennage pour du répit ;
- En plus… Tout le monde avait apporté des cadeaux. Pas uniquement pour Coco, mais aussi pour ma plus grande.

Tsais. Wow.

Crédit : Mamie Jocelyne Veilleux

 

Non, je n’ai pas cuisiné le premier gâteau de mon bonhomme, je l’ai acheté dans une pâtisserie près de chez moi. Non, je n’ai pas fait une grande fête comme j’avais fait pour souligner les 1 an de ma fille… Mais, vous savez quoi? That’s OKAY! Plus doux pour mon âme et mon manque d’énergie.

Ça semble banal, mais ce geste de dire « oui » — de se laisser aider — c’est aussi de dire oui à la vie. Ce processus ne fait que commencer pour moi et je sens déjà que les portes s’ouvrent : pour que j’aille au fond des choses et que je trouve des solutions à ce que je vis.

Merci la vie, merci, ma famille.

Avez-vous eu à ralentir et à vous faire aider?