Il est rare que je sorte passer la souffleuse, c’est un fait. Franchement, ce n’est jamais arrivé. J’accompagne la tribu les jours de congé le temps de jouer et de nettoyer la cour et j’adore ça. Je fais ma part autrement.
 
J’avoue aussi que mon chum n’a pas le droit de toucher à MON lavage. Ok, je suis une adepte du lavage. Si mes débarbouillettes ne sont pas pliées comme il faut, je vais les replier. Sorry les garçons, quand vous m’aidez, je les replie en cachette.
 

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Tout ça pour dire que ces tâches ne sont pas séparées de façon typiquement « traditionnelle ». Nous tenons juste compte des intérêts et préférences de l’autre au moment où il y a une tâche à faire. Bon, personne n’aime laver la toilette ou changer les poubelles. La personne la plus conciliante du couple s’en occupe (lire : moi! Ha ha ha!)
 
Donc, quand vient le temps de préparer le souper ou de laver les planchers, c’est la personne disponible qui s’en occupe. Vu que mon chum a des horaires atypiques (lire ici : jour, nuit, une fin de semaine sur deux), nous n’avons pas de routine établie. Quand il est à la maison et que je travaille, pas besoin de s’obstiner pour savoir qui préparera le repas. Je fais alors ma part en faisant la vaisselle ou en donnant le bain.
 
Tout ça, c’est venu naturellement. Quand c’est spontané, que la relation va bien et qu’on s’accepte mutuellement, pas besoin de longs discours. Ça prend aussi de l’initiative.
 
Quand vient le temps des tâches reliées aux enfants, on pourrait penser qu’il y a un déséquilibre dans une famille reconstituée. Mais l’important, je pense, c’est le respect. JAMAIS mon chum ne m’a forcée à faire quelque chose que je ne voulais pas faire, genre ramasser du vomi.
 
Et c’est pas parce que je le fais exprès. Le vomi me lève le cœur. Je vais trouver une façon différente de me rendre utile dans ce genre de situation : donner le bain et faire partir un lavage, par exemple. Par contre, c’est arrivé quelques fois où j’ai dû prendre le dessus sur moi et en ramasser, vu que j’étais seule avec les enfants. C’est pas mon activité préférée, mais ça se travaille, les choses moins agréables. Ça fait partie du package deal du chum-papa.

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Je dirais que prendre soin de ma famille reconstituée m’aide à m’améliorer. Ça nous amène aussi, mon chum et moi, à parler de nos valeurs et de nos priorités. Il y a des choses qu’il fait avec ses enfants avec lesquelles je ne suis pas toujours en accord. Je n’ai pas nécessairement mon mot à dire là-dessus, vu que ce ne sont pas mes enfants. Mais vu qu’on vit sous le même toit, il ne m’oblige pas à faire des choses qui entrent en conflit avec mes valeurs. Un équilibre, quoi! 
 
Vous sentez-vous libre dans le choix de vos tâches?