L’an dernier, j’ai tout bonnement inscrit mon garçon de 4 ans à des cours de patin. Ce n’était pas avec l’intention de faire de lui le prochain Sydney Crosby...nonon! Simplement pour lui apprendre à patiner. Je voulais qu’il connaisse les techniques de base (genre avancer et freiner) puisque je n’ai pas la patience (ni le dos assez solide) pour lui montrer moi-même, et que je trouve que c’est une belle activité à faire en famille l’hiver. Mais voilà que mon garçon me parle déjà de jouer au hockey… l’horreur (enfin, pour moi)!
 
Il est vrai que son intérêt pour le hockey a commencé bien avant son initiation au patin. Il regarde régulièrement des matchs des Canadiens à la télé avec son papa, vêtu de son pyjama officiel de la LNH. Il s’informe du score final le lendemain matin et joue constamment au hockey bottine dans la maison. Et dès qu’il a su avancer de quelques mètres en patin sans tomber, il m’a réclamé un bâton et une rondelle pour commencer à pratiquer son lancer.
 
Moi qui m’étais promis d’encourager mon garçon dans ses passions, me voilà un peu anxieuse. Je ne m’imagine pas du tout me lever à des heures impossibles les week-ends et poser mes fesses sur un banc glacial d’Aréna pour encourager une gang d’apprentis hockeyeurs. Je ne me vois pas hypothéquer les week-ends de la famille au grand complet pour accommoder les horaires de son équipe sportive et les nombreux tournois.
 
Si mon garçon insiste, m’en parle sans arrêt et me supplie de ses beaux grands yeux de l’inscrire au hockey, comment dire non? Et si je refuse, va-t-il passer à côté de quelque chose et m’en vouloir plus tard si je ne le suis pas dans ses passions? Je sais qu’en tant que maman, il est important de ne pas s’oublier et de ne pas vivre seulement en fonction de nos enfants, mais c’est tout de même important pour moi de voir mes enfants heureux, épanouis et de les encourager dans leurs rêves.  
 
Pour l’instant, il n’a que 5 ans, alors j’ai encore un peu de temps pour réfléchir à la question. Être ou ne pas être une hockey mom