Si vous demandez à mon Fiston ce qu’il veut faire quand il sera grand, il vous répondra qu’il ne sait pas. Qu’il a tout le temps devant lui pour trouver. Par contre, si vous lui demandez son plus grand rêve, il vous répondra sans hésiter une seconde qu’il veut un frère ou une sœur.
Mon fils a commencé à me poser plusieurs questions depuis quelques mois. Comment nous faisons les bébés, entre autres. #LolPasLol. Puis est arrivée LA question : « Pourquoi je n’ai pas de frère ou sœur? » Parce que, voyez-vous, selon ses dires, mon garçon est le seul de son école à ne pas avoir de frère ou de sœur. Yeah Right.

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Après lui avoir gentiment démontré que ses données étaient probablement inexactes, j’ai tenté de lui expliquer la réponse du mieux que je le pouvais. Qu'il était un beau bébé-surprise. Que je m’étais réveillée un matin, avec lui dans mon bedon. Et que, pour un frère ou une sœur, je voudrais prévoir son arrivée, être préparée. Et surtout, il faut qu'il ait un papa. Mais encore faut-il le trouver.  

Je croyais que ma réponse avait suffi. Hélas, non! La question s’est vite transformée en demande. Et sa demande est devenue persistante. Il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’il en parle. Il l'avait même mis sur sa liste de Noël cette année. #NoJoke.

Et je dois avouer que je commence à ressentir un peu de pression. En fait, je partage le même rêve que lui. J’aimerais beaucoup être maman d'un deuxième enfant et le garder, cette fois. Avoir la chance de redonner la vie et de sentir grandir un petit humain dans mon ventre. Je le vois, que mon fils est prêt. Il adore les enfants. Le regarder aller avec les plus petits de notre entourage, c'est tellement cute. Et je le sais, qu'il ferait le meilleur des grands frères qu’un enfant puisse avoir.

Mais y'a pas que ça dans la balance. Le temps passe. Et mon fils grandit. J'aimerais beaucoup mettre sa croissance sur « pause » le temps de tomber enceinte et lui donner son petit frère ou sa petite sœur, mais on me confirme dans l'oreillette que ça ne fonctionne pas comme ça, malheureusement. Alors, le temps continue de passer trop vite. Et l’écart d'âge se creuse chaque jour entre mon fils et un éventuel bébé. Et ça me rend anxieuse.

Je me pose un tas de questions : et si je ne tombais enceinte que dans quatre ou cinq ans? Mon fils serait déjà rendu dans la dizaine. Quelle grande différence d’âge. Et s’il ne voulait plus autant, rendu là, que j’aie un autre enfant? S’il n’aimait pas autant ça, d'être grand frère? Serait-il capable de créer une belle relation avec son frère ou sa sœur? 

Gérer ce mélange d'émotions et de questions n'est pas super évident. Je sais trop bien que mon Fiston n'essaie pas de me mettre cette pression sur les épaules. Que c'est plutôt moi qui le fais. Je crois que c'est surtout parce que j'ai hâte. Et que ça ne va pas assez vite à mon goût.

Alors, en attendant que tout soit aligné et que je puisse redevenir maman, une deuxième fois, ben mon fils et moi, nous continuons de nous coller et d'avoir le même rêve!