NDLR : L'auteure de ce texte est Infirmière pédiatrique de profession, ce qui lui permet de donner les conseils énumérés plus bas. 

Ma collègue Fannie vous a fait part de notre exaspération collective face aux  foutus microbes. Soyons francs, ça fait du bien de chialer un peu. Maintenant que c’est fait, reste la grande question : que fait-on pour éviter de contribuer à la propagation de ces envahisseurs gâcheurs de vie?
 
Voici donc un petit top 5, bien simpliste, pour que tout le monde mette l’épaule à la roue :
 

  1. Chers parents, gardez vos enfants malades à la maison. Ce n’est pas toujours simple, j’en suis pleinement consciente, mais personne n’a envie d’attraper le virus de votre trésor. La « petite » fièvre qu’on camoufle à grand coup d’acétaminophène pourrait s’avérer être pas mal plus grave pour les camarades de groupe de votre enfant. Pour ce qui est de la gastro, nous savons tous que ça se transmet à vitesse grand V et qu’en moins de deux, toute la garderie sera aux prises avec ce virus de merde (jeu de mots pleinement assumé!).
     
  2. Chères éducatrices, si possible, avisez les parents dès l’apparition des premiers symptômes.  Vous êtes nos yeux et nos oreilles. Même si certaines infections ne méritent pas une exclusion de la garderie selon les normes ministérielles, la place de l’enfant malade est quand même chez lui, dans le confort de sa maison. Vous connaissez vos protégés et s’ils ne sont pas dans leur état habituel, c’est que leur place n’est probablement pas dans un local de 15’x15’, durant dix heures, entourés de 12 amis qui courent partout.
     
  3. Parents et éducatrices, s’il vous plaît, montrez aux enfants, dès leur plus jeune âge, comment tousser dans leur coude, se laver les mains efficacement et de ne pas toucher au visage et aux mains des bébés. Bref, brisez la chaîne de propagation en agissant directement sur les petits vecteurs, les enfants, qui partagent allègrement leurs microbes avec une générosité et une désinvolture sans pareilles.
     
  4. Pour nous tous, n'oublions pas de laver nos mains et les jouets encore, encore et encore. Aussi plate et simple que ça. Portons même des gants s’il le faut : pas très glamour, je sais, mais drôlement efficace! Sinon, vous on peut toujours envisager de prendre un bain de Purell ou d’eau Javel. C’est une blague, bien sûr, mais vous voyez le topo.
     
  5. Les employeurs, s’il vous plaît, soyez conciliants avec vos employés. Tentez de trouver des alternatives à leur présence au bureau. Vous aurez une absence ponctuelle, mais vous éviterez à des dizaines d’autres parents de manquer le boulot parce que leur enfant aura attrapé le virus transmis par le charmant petit chérubin de votre employé. Collectivement, nous en serons tous gagnants.

 
Quelles sont vos stratégies ou anecdotes personnelles en lien avec la très interminable saison des virus?