« J’t’écoute pu! Arrête de me parler, je ne t’entends plus. » Cette phrase est sortie de la bouche juvénile de mon enfant de 5 ans. Disons que ça m’a coupé le souffle et que ça a provoqué un afflux sanguin important dans mon visage.
 
Depuis que mon grand a commencé la maternelle, il est fatigué. Très fatigué. Ce qui le rend irritable. Très irritable. Et lorsqu’il est fatigué et irritable, on dirait qu’il n’a plus de filtre, tout sort spontanément avec un ton et une attitude de marde inacceptables.

  • « Si tu m’empêches d’écouter un 7e épisode de la Pat’Patrouille, je vais te donner un coup dans la face. »
  • « Tu ne peux pas me forcer à m’habiller pour aller à l’école, j’ai pas le goût d’y aller aujourd’hui. »
  • « J’avais pas fini de réfléchir pour savoir si je mangerais mes légumes ce soir! Je ne suis plus ton enfant. »
  • « C’est hors de question que je prenne mon bain. T’as entendu ce que je t’ai dit? »

Cette phase – qui (heureusement?) ne semble pas seulement affecter ma descendance – est pire que le terrible two. Une chance que ce n’est pas comme ça tous les jours!
 
J’ai toujours encouragé mes enfants à s’exprimer, à prendre leur juste place et à s’affirmer positivement, à écouter leur petite voix intérieure et à se respecter. Si j’avais su!
 
Même si c’est challengeant parfois, j’essaie de voir la situation comme une belle occasion de favoriser son apprentissage et la gestion de ses émotions, pour qu’il apprenne que certaines choses (comme un bain, un yogourt ou l’accès à l’éducation!) ne constituent pas une entrave à son épanouissement.
 
Le reste du temps, il est adorable et il dit des choses comme « dans mon cœur, il n’y a que de la joie »!

Avez-vous un ado de 5 ans à la maison?