Il faut savoir que l’être humain étant enfant a toujours perdu ses urines la nuit et le jour jusqu’à un certain âge en fonction de son développement neurologique. 
L’énurésie est une miction (action d’uriner) complète, inconsciente, involontaire et se produisant pendant le sommeil, de jour ou de nuit. #PipiAuLit
 
Quelques statistiques :

  • Les garçons sont deux fois plus touchés que chez les filles.
  • De 12 à 18 mois : l’enfant commence à sentir ses envies et le besoin d’aller à la toilette. Il apprend à se retenir.
  • De 18 mois à 3 ans : il est propre le jour.
  • À 4 ans, 88 % des enfants sont propres le jour et la nuit.
  • Après 5 ans, 20 % des enfants feront encore pipi au lit.

 
Avant 5 ans, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Chacun se développe à un rythme variable. Le temps faisant bien les choses, chaque année, le nombre pipis incontrôlés diminue suite à la maturation du système et à l’augmentation du volume vésical.
 
L’énurésie primaire :

  • Chez l'enfant qui n’a jamais été propre ou a vécu une période de propreté de moins de 6 mois.
  • 58 à 85 % des cas seraient d’origine primaire.
  • L’hérédité est le premier facteur : si les deux parents étaient énurétiques, il y 77 % de probabilité que l’enfant le soit aussi. Un parent sur deux, c'est 44 %. Aucun parent, 15 %.
  • Une fuite en début de nuit serait liée au sommeil profond et en fin de nuit à une petite vessie.
  • Elle est souvent bénigne et rentre dans l’ordre avec le temps. #Patience
  • Souvent, elle est accompagnée de fuites durant la journée.

 
L’Énurésie secondaire :

  • L’enfant a été propre à un âge normal et elle survient après une période sèche d’au moins 6 mois.
  • Peuvent être en cause : l'infection urinaire (cystite), la constipation, les facteurs psychosociaux et les conflits. Mais aussi, les troubles psychiatriques, la maltraitance et les abus sexuels.

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Des pistes de solutions : Consultez d’abord votre médecin pour voir les différentes options.

  • Celui-ci peut prescrire un traitement médical, mais aussi vérifier s’il n’y a pas d’autres conditions. Si votre enfant a une soif excessive et des mictions fréquentes, c’est un motif de consultation.
  • Les alarmes stop-pipi : Elle sonne en présence d’humidité. Il y aurait une bonne coopération chez l’enfant à partir de 7 ans et peut parfois être efficace. Le problème, la miction étant commencée, elle se termine souvent dans le lit et le sommeil profond de l’enfant est coupé. Le manque de sommeil peut entraîner des perturbations psychologiques. C’est un pensez-y-bien.

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#ÇaRéveilleToutLeMondeDansLaMaison
  • Calendrier mictionnel : Est-ce que l’enfant se retient, car il trouve les toilettes à l’école malpropres, aimerait plus d’intimité? Certains suggèrent d’uriner aux 2 h pour éviter les accidents et la gêne. Le hic est que l’enfant n’apprend pas à retenir l’envie s’il n’y va qu’en prévention.
  • Les apports hydriques : Ne coupez pas les liquides. L’urine deviendra plus concentrée, augmente l’irritation de la vessie, donc les envies pressantes et les risques de cystite. Si l’enfant boit bien le jour, vous pouvez limiter les liquides 2 h avant le coucher.
  • L’essuyage : Enseigner le sens de l’avant vers l’arrière peut paraître banal, mais prévient les infections.
  • Position à la toilette : S’assurer que les pieds touchent le sol et qu’il prend son temps, ne pousse pas, ni pour accélérer ni pour vider complètement. Encouragez-le à relâcher en respirant.​
  • La patience : La plupart des cas rentreront dans l’ordre avec le temps. Essayons de les accompagner de notre mieux dans tout ça.​

Comment avez-vous vécu les pipis au lit de vos enfants ou de votre enfance?