Ma plus jeune, qui a maintenant 11 ans, souffre du mal des transports. Ça a commencé à se manifester lorsqu’elle avait deux ans, si ma mémoire est bonne. Sauf qu’avant que j’allume que c’était ça le problème, il y en a eu des arrêts en catastrophe sur le bord des routes en zigzag, dont certains ont été épiques! Comme la fois où nous revenions du Lac-Saint-Jean et que nous avions eu la mauvaise idée de prendre la route de Petit-Saguenay, pire que les montagnes russes de La Ronde. Je me souviens avoir vu ma fille littéralement verdir dans le rétroviseur et je m’entends encore crier « Arrêêête le char! » à mon chum, qui refusait parce que c’était trop dangereux dans ces courbes. 

                                                      émoji malade

 Crédit: Giphy

Il s’est finalement parké du mieux qu’il a pu, tout croche sur le bord du fossé, et on a tout juste eu le temps d’ouvrir la porte coulissante avant que ça déborde. Pauvre amour, elle faisait pitié! Mais vous savez quoi? On n’a pas retenu la leçon!

Moi j’avais un doute, ma sœur ayant eu le même genre de symptômes au même âge, mais quand je parlais de Gravol à mon chum, il me disait que ce n’était pas nécessaire, que c’était épisodique. Et moi, un peu réticente à donner des médicaments « pour rien », je me persuadais que c’était sûrement un problème de digestion passager, que ça n’allait plus se reproduire. Yeah right! J’en ai-tu pris des marches dans l’accotement ou à côté de stations-service en tenant ma pinotte par la main, le temps qu’elle reprenne des couleurs et que les Gravol fassent effet. Car oui, je finissais par lui en donner, mais ça prend minimum vingt minutes pour agir, t’sais!
 
C’est d’ailleurs après une de ces marches mémorables que je me suis dit « Là, c’est assez! ». On revenait du Relais pour la vie, où l'on avait vécu une nuit blanche particulièrement émotive à honorer des proches touchés par le cancer. Nos filles (j’en ai deux) avaient veillé avec nous jusqu’à tard avant d’aller dormir chez leurs grands-parents. Mon chum et moi avions fermé l’œil à peine une heure ou deux et au moment de rentrer à la maison, alerte mal de cœur!!! Sur une autoroute planche comme les plaines de Saskatchewan!!! On break pas comme on veut sur la 15! On a fini par s’arrêter à dix minutes de chez nous, j’ai dû faire une centaine d’allers-retours avec ma puce à travers les mauvaises herbes du fossé, à se faire ramasser par la draft de vent chaque fois qu’une auto nous passait sous le nez à 120 km/h. Les Gravol ont fini par « embarquer » et nous, on a enfin pu aller se coucher.
 
Cette fois-là, je me suis dit que c’était la dernière. Dorénavant, je donnerais systématiquement des Gravol à ma fille, jusqu’à ce qu’elle soit assez grande pour voir en avant du véhicule lorsque nous prendrions la route. Je ne voulais plus vivre ces moments de panique et surtout, surtout, je voulais que ma petite cesse de subir ces inconfortables malaises qu’une simple pilule CONÇUE POUR ÇA pouvait lui éviter.
 
Aujourd’hui, c’est elle qui juge si elle en a besoin, dépendamment du délai entre son dernier repas et le trajet à faire ou de son niveau de fatigue. Elle n’est pas « accro » aux Gravol, elle en prend même le moins possible puisque ça l’endort. Mais entre la somnolence et les nausées, le choix est facile à faire. Si seulement j’avais compris plus tôt (et que je n’avais pas écouté son père, haha!).

Vous croyez que votre petit.e est pris.e avec le même problème? N’hésitez pas à consulter votre pharmacien!