Dès la seconde où l’on pose un aliment sur la tablette de la chaise haute commence l’aventure de nos petits mangeurs. Apprentissage à la fois gustatif, moteur et social, les repas sont souvent la pierre angulaire de notre vie familiale. Avec un bambin, ils peuvent devenir des moments de stress, de lutte ou de fierté, dépendamment de la personnalité de notre enfant (et de la nôtre).

Voici donc 5 modèles de petits mangeurs et leurs manies.

Le glouton
Dès sa naissance, il boit jusqu’à plus soif.  Ultra intéressé par tout ce qui est du domaine alimentaire, le bébé glouton vous presse de passer aux choses sérieuses. Vous n’avez pas le choix. Il n’est pas rassasié par la purée amoureusement préparée que vous lui servez. Quand, finalement, vous lui donnez à manger, il vous fait compétition en termes de portions et d’intensité. C’est à se demander comment son estomac de bambin peut contenir tout ça.
 


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L’oiselet
Vous vous réveillez un matin en panique à la pensée que votre enfant survit depuis trois jours sur quatre framboises et une galette de riz. L’oiselet, cet enfant « qui ne mange pas » fait lui aussi reculer les lois de la physique. Comment peut-on grandir et avoir tant d’énergie en mangeant si peu? Peu enclin aux nouvelles expériences, il vous faut de nombreux essais avant de trouver LE plat qui vous permet de vous rassurer et qu’il accepte enfin d’ingérer. Avec lui, adieu les belles prétentions du guide alimentaire canadien. N’importe quelle bouchée, même si c’est celle d’un craquelin au petit déjeuner, est considérée comme une véritable victoire.
 


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L’hétéroclite
N’allez surtout pas lui servir de purées, ce serait l’insulter. L’hétéroclite, cet enfant grand avant le temps, refuse les biscuits de dentition, les céréales et tout ce qui est censé faire la joie d’un bambin. Par contre, il se goinfre d’olives marinées, de cornichons vinaigrés, de fruits de mer, de soupe miso et de mets beaucoup trop épicés pour son petit palais. Vous pourrez en faire un objet de curiosité lors de vos soupers entre amis et vous rassurer avec cette pensée : au moins, il mange.  

L’imprévisible
Il a dévoré les pâtes au brocoli que vous lui avez servi. Fiers de vous, vous en avez gardé pour le lendemain dans l’espoir de vous sauver de la préparation d’un autre repas. « Il aime tellement ça », que vous vous dites. Surprise! Votre enfant n’aime plus DU TOUT les pâtes au brocoli. Il en est de même pour pas mal tous les aliments. Déboussolé.e, vous êtes sans repères. Le mangeur imprévisible a l’appétit et les goûts variables. Il ne sera pas facile de suivre ses mouvements d’humeur. Il aura au moins le mérite de vous surprendre de temps en temps en se bourrant de bette à carde. Profitez-en, ça ne durera pas.


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Le créatif
Symphonie d’ustensiles, de verres et d’assiettes. Fresques de spaghettis sur tablette, sculpture de grains de riz. Pour le mangeur créatif, chaque repas est une fête sensorielle. Il aura tôt fait d’utiliser le potage comme shampoing, d’essayer d’attraper son repas avec son nez, de réduire en miettes tout ce que vous lui servez. Et que dire de ces mélanges tellement appétissants de pain, miettes, légumes et jus de pommes…  
Manger? Il n’a pas vraiment le temps pour ça et de toute façon, c’est tellement overraté.

Quel modèle de petit mangeur avez-vous à la maison?