Ma mère est coiffeuse. Si j’ai hérité de son enthousiasme et de son amour des jeux, je n’ai pas touché une cenne à son talent capillaire. Je peine à dompter mes cheveux le matin, alors imaginez ceux d’un autre petit être humain.

L’histoire des cheveux de ma fille est parsemée de péripéties.

D’abord, elle n’en a eu aucun. Sous des croûtes de lait qui on persistées bien au-delà des premiers mois, ma fille est restée coco chauve jusqu’à l’âge de deux ans.

Désemparée devant cette petite sans cheveux, j’étais toute contente de voir enfin quelques petits fils dorés pousser. Timidement, puis, à ses trois ans, est survenue une véritable explosion de boucles rebelles n’obéissant à aucune règle de physique connue.

Ça part dans tous les sens, ce n’est pas peignable, ça boucle ou ça s’écrase selon l’humeur du jour.
Et moi, je regarde tout ça, avec mon peigne, ma brosse, ma bouteille d’eau et j’ai l’impression d’avoir échoué d’avance.

Souvent, alors que ma fille arrive à la garderie le matin, je me dis que les éducatrices doivent me trouver plutôt médiocre en tresses et en brushing juvénile. Sur ses photos de garderie, ma fille a la tête en forme de comète, des petites étoiles filantes partant dans toutes les directions. En regardant la photo des ami.e.s du groupe des coccinelles, j’ai eu l’impression que j’étais la seule maman qui, matin après matin, perdait contre la crinière des enfers.

J’ai fait mes aveux aux autres auteur.e.s de TPL Moms et vite, la pluie de photos s’est transformée en thread le plus mignon qui soit.

Un mohawk à six mois, un coco chauve à deux ans, des boucles qui refusent de participer et des toupets qui ne savent pas de quel côté aller. La vérité, c’est que même avec leurs cheveux indomptables, ils et elles sont adorables.

Comme parent, je m’impose un challenge matinal qui n’en est pas un. Ma fille n’est pas une mannequin photoshopée. Elle va jouer, se dépenser, courir, siester, fendre le vent dans la balançoire en propulsant ses pieds dans les nuages pour finir la tête dans le carré de sable.

Avoir des couettes en aigrette, ça fait aussi partie de l’enfance. Quand les apparences comptent moins que le nombre de billes que l’on a de cachées dans sa poche.

Vous en avez une à la maison, une belle tête dépeignée?  

Les peignes c'est pour les faibles

Crédit: Courtoisie : Françoise Conea

Les peignes c'est pour les faibles

Lire la surprise jusque dans le toupette

Crédit: Courtoisie : Arianne Joanette

Lire la surprise jusque dans le toupette

Le toupette qui voulait rien savoir de la couette

Crédit: Courtoisie : Marie-Pier G

Le toupette qui voulait rien savoir de la couette

Un « undercut » naturel qui ferait des jaloux

Crédit: Courtoisie : Valérie Andraos

Un « undercut » naturel qui ferait des jaloux

Toupette, tu iras où tu voudras

Crédit: Courtoisie : Geneviève Tremblay

Toupette, tu iras où tu voudras

Le boudin du matin

Crédit: Julie Marchiori

Le boudin du matin

Mon ange n'a pas de corne

Crédit: Courtoisie : Vicky Côté

Mon ange n'a pas de corne

La tornade blonde

Crédit: Courtoisie : Véronique Landry

La tornade blonde

La technique du normal-devant-motton-derrière

Crédit: Courtoisie : Marjorie Houle

La technique du normal-devant-motton-derrière

L'outfit qui fit avec la tête

Crédit: Courtoisie : Flo Pelz

L'outfit qui fit avec la tête

La vague, personne sait où elle commence, personne sait où elle finit

Crédit: Courtoisie : Eve-Catherine Champoux

La vague, personne sait où elle commence, personne sait où elle finit

Rayures et bouclettes sur fond jaune

Crédit: josianes/Instagram

Rayures et bouclettes sur fond jaune

Quand les boucles ont des locataires poux

Crédit: Julie Marchiori

Quand les boucles ont des locataires poux

Petites couettes, grand artiste

Crédit: Courtoisie : Caroline Dawson

Petites couettes, grand artiste

Les cheveux nid : de l'amour, des boucles et peut-être d'un oiseau

Crédit: Courtoisie : Marie-Odile Légaré

Les cheveux nid : de l'amour, des boucles et peut-être d'un oiseau

Composition blonde impossible de reproduire à l'âge adulte

Crédit: Courtoisie : Véronique Landry

Composition blonde impossible de reproduire à l'âge adulte

Petite « hobbit » chevelue aux pieds pas velus

Crédit: Courtoisie : Marianne Phénix

Petite « hobbit » chevelue aux pieds pas velus

J'aurai des cheveux en attendant je me dépeigne comme je peux

Crédit: Courtoisie : Myriam Descarreaux

J'aurai des cheveux en attendant je me dépeigne comme je peux

Quand le vent peigne plus qu'il ne dépeigne

Crédit: Courtoisie : Marilyn Paquin

Quand le vent peigne plus qu'il ne dépeigne

Ce qu'il reste une fois la bataille perdue

Crédit: Courtoisie : Ariane Mimeault

Ce qu'il reste une fois la bataille perdue