Non seulement devrait-on laisser nos enfants se fouiller dans le nez, mais on devrait les encourager à le faire. Ce n’est pas moi, mais une étude du Centre national d’information sur la biotechnologie qui le dit, comme le révélait la semaine dernière un article du Huffington Post. Tout le monde le fait parfois. Même les ministres. (Salut Infoman!)

La lecture de l’article m’a rappelé ma propre enfance. Comme tous les enfants du monde, je me suis fouillé dans le nez. Quand j’étais jeune, je partageais une chambre avec mon frère. Nous avions des lits superposés et j’avais la chance d’occuper celui du haut. J’avais pris une habitude plus ou moins appétissante : je me fouillais dans le nez, puis je collais les trésors que j’avais pêchés au creux de mes narines entre mon lit et le mur. Je ne me souviens pas du geste en tant que tel, mais je me souviens de la réaction de ma mère quand nous avons déménagé, qu’elle a démonté le lit et constaté qu’il y avait une rangée de vieilles crottes de nez séchées sur le mur pile à la hauteur de son visage. La honte.

Il semblerait qu’elle a bien fait de me réprimander, mais qu’elle ne l’a pas fait pour les bonnes raisons. Elle aurait dû me chicaner d’avoir gaspillé cette belle ressource naturelle.

Les bienfaits de cette substance magique? Les crottes de nez, pleines de bactéries, aideraient à renforcer le système immunitaire. Se fouiller dans le nez serait aussi un indice d’une personne plus heureuse et à l’aise avec son corps. Ben coudonc. D’autres études mettent cependant en garde contre les dangers d’une telle activité. On pourrait s’érafler, saigner du nez. Je n’ai jamais vu un enfant se fouiller dans le nez tellement puissamment qu’il s’est mis à saigner, mais peut-être que ça existe?

Si les singes le font...
Crédit : Giphy

Me voilà convaincue. Mon fils pourra se fouiller dans le nez. Peut-être même que je vais m’y remettre en cachette.

Avez-vous de savoureuses anecdotes de crottes de nez à partager?