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Alors que nous tentons d’organiser les prochaines heures vu l’hospitalisation d’Edmond, le médecin nous annonce que notre fils n’a pas la méningite… Ouf! Mais il doit continuer les investigations de toute façon, dès que le Tylenol ne fait plus effet, la fièvre monte en flèche et son cœur se remet à battre la chamade.

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Tard dans la soirée, nous sommes transférés dans l’aile pédiatrique. Les lumières sont tamisées et le calme règne dans les couloirs. Je me sens soulagée et beaucoup mieux qu’à l’urgence.
 

Edmond et moi avons une belle chambre : il a une grande civière-couchette et moi une belle banquette-lit où je serai cent fois plus confortable que sur la chaise de plastique de l’urgence! J-B revient avec mon set-up pour dormir ; nous ne savons pas pour combien de temps nous en avons, chaque fois qu’Edmond refait de la fièvre, il faut au moins compter vingt-quatre heures de plus à notre séjour. Le cœur gros, J-B repart pour la maison. Nous avons une grande fille à nous occuper aussi…

 
Après une nuit blanche (bon, j’exagère), après une heure de sommeil fractionnée par la visite des infirmières pour les signes vitaux, les pleurs d’Edmond et mon stress, je me demande comment je vais survivre à la journée.

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De fièvre en aiguille, Edmond et moi nous nous berçons du mieux que nous pouvons. Ce n’est pas facile avec son arbre de Noël de fils! Papa J-B vient nous changer les idées dès que Blanche est à la garderie. J’arrive à m’assoupir une heure, le temps d'y voir plus clair.
 
Le soir venu, je comprends que je dormirai encore une fois loin de la maison. Je dois l’avouer, c’est la première fois que je découche aussi longtemps loin de ma fille. Je m’ennuie d’elle et pleurniche dans mon lit une fois que mes parents, venus m’aider, quittent notre chambre.
 
Finalement, Edmond fait sa dernière poussée de fièvre le lundi soir, plus de vingt-quatre heures après de notre entrée à l’urgence. Le lendemain, il est couvert de boutons non identifiés. Même avec les milliers de tests pour connaître le nom de ce foutu virus qui l’a magané, nous n’en saurons pas plus.
 
Mardi se passe de meilleure façon. J’ai réussi à dormir entre les visites des infirmières. Edmond reprend tranquillement la forme. Il ne boit pas beaucoup depuis dimanche, alors je vous laisse deviner ce qui se passe côté confort pour mes seins! J’accumule une petite réserve, c’est super, je repartirai avec mon doggy bag de lait!
 
Mardi soir, Blanche me visite à l’hôpital, nous ne nous sommes pas vues depuis dimanche. Nous allons manger un snack à la café avec ma sœur qui est venue nous prêter main-forte. Blanche est tellement contente de me voir. Ça me fend le cœur quand je dois lui annoncer que je ne vais pas rentrer avec elle à la maison pour dormir. Elle se fâche et se cache derrière une chaise, elle pleure, me dit qu’elle veut que je rentre. Le cœur en miettes, je la laisse repartir avec son père et prie pour avoir notre congé.
 
Nous serons arrivés un dimanche et nous serons repartis un mercredi. Les retrouvailles à la maison tous les quatre ne seront que du bonheur. Un bonheur simple, mais que les derniers jours auront rendu encore plus beau.

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Edmond va bien. Il nous a fait très peur, mais il est fort pour un petit bout de bébé, très fort!
 
Vos enfants ont-ils déjà été hospitalisés, comment avez-vous vécu ça?