Pour quelles raisons choisissons-nous d'avoir des enfants?
Voir s'incarner un heureux mélange de notre partenaire et soi? Réaliser un rêve chéri depuis longtemps? Se créer une bulle de bonheur?
 
Cajoler et catiner? Faire pousser de nouvelles branches sur notre arbre généalogique familial? Donner un sens à la vie? Ajouter un membre à la famille, à la fratrie? 
 
Faire découvrir le monde à ses minis ou apprendre d'eux? Recevoir de l'amour qui a été rare par le passé? Pour sauver son couple, se rapprocher?
 
Revivre l'expérience de l'accouchement? Répondre au tictac de l'horloge biologique?

Avoir quelqu'un pour prendre soin de soi dans ses vieux jours? Faire la paix avec des expériences vécues lors d'une grossesse précédente? Offrir un.e partenaire de jeu à son aîné.e?
 
Était-ce voulu? Cet enfant était-il désiré? Un coup de tête? Une surprise ou un accident? Vous ne vous êtes pas posé la question auparavant?
 
Grâce aux luttes féministes, nous avons dorénavant le choix et le droit de déterminer le moment où nous souhaitons avoir des enfants. Malgré cela, les raisons qui justifient la décision de tomber enceinte, de garder ou non l'enfant, constituent encore un tabou social.
 
Et pourquoi donc? Est-ce toujours nécessaire d'expliquer à l'enfant, une fois grand, les raisons réelles qui ont mené à sa conception? Est-ce qu'on peut juger l'amour donné et la vie familiale future à partir d'une telle affirmation?
 
Je crois qu'il y a autant de raisons de tomber enceinte qu'il y a de mamans. Et que cette raison, peu importe où elle se situe sur le continuum du choix ou non-choix de la grossesse, réduit rarement l'amour porté à l'enfant. C'est cela qui est important de nommer une fois qu'il aura grandi : « Tu es arrivé.e parmi nous. Nous t'avons accueilli.e et nous t'avons aimé.e ».
 
Dans votre réseau, vous sentez-vous à l'aise de discuter des raisons pour lesquelles vous avez décidé d'avoir des enfants (ou non)?