Le 11 mars dernier, La Presse+ a publié un article qui en a surpris plusieurs. Il était question de cette Québécoise installée en Colombie-Britannique qui fabrique des bijoux à partir de lait maternel. C’est une collègue de TPL Moms qui a partagé l’article avec nous pour connaître nos réactions face à cette pratique inusitée et je vous le partage à mon tour ici.
 
J’ai allaité mon premier enfant jusqu’à ses 15 mois, alors qu’il n’avait tout simplement plus d’intérêt à l’allaitement. J’allaite présentement mon deuxième bébé, qui a aujourd’hui 11 mois, et je vois arriver la fin cette seconde expérience avec mon retour au travail et son entrée à la garderie.
 
Mes histoires d’allaitement ne sont pas toutes roses, j’ai connu plusieurs mois de difficultés, souffrances, j’ai littéralement eu presque tous les maux de l’allaitement : mastites, ampoules de lait, gerçures, les douleurs liées au fait d’avoir un bébé avec un frein de langue, etc. Je me suis entêtée et j’ai fini par adorer mon expérience malgré les embûches. Une fois de plus, je désire allaiter aussi longtemps que mon bébé le voudra et ignorant si ce sera mon dernier enfant, je m’assure de savourer chaque instant.
 
Voici pourquoi cet article m’a beaucoup parlé. L’idée de figer mon lait dans une perle et de pouvoir ainsi garder un souvenir de cette période de ma vie me plaît.
 

Crédits : Françoise Conea
 

J’ai donc contacté Karine Lajoie, la joaillière derrière l’entreprise La Joie en Rose dont il est question dans l’article. Sur son site, je me suis choisi et commandé un pendentif. En quelques jours, je recevais un sac dans lequel mettre une petite quantité de mon lait (1 oz seulement) et une enveloppe matelassée affranchie pour renvoyer le tout à l’autre bout du pays. Le processus de solidification du lait et de création du bijou a duré quelques semaines et je suis très satisfaite du résultat.
 
Depuis, je porte mon pendentif tous les jours et il n’y a que moi (et vous, maintenant!) qui sais qu’il ne s’agit pas d’une perle ordinaire. J’espère sincèrement ne jamais la perdre et pouvoir montrer cet objet précieux à mes enfants lorsqu’ils seront plus vieux. J’en profiterai pour leur parler de quand ils étaient petits, la routine qu’on avait ensemble et le plaisir immense que je ressentais à les sentir tout près de moi lorsqu’ils buvaient.

 Crédits : Françoise Conea

Je pourrai aussi leur parler du sacrifice que représente l’allaitement pour une mère, de même que le privilège immense qu’elles ont de pouvoir vivre cette expérience unique.
 
Qu’en pensez-vous?