La sécurité routière, un sujet qui n'attire pas toujours l'attention comme il se devrait. Pourtant, elle est primordiale dans une société comme celle d'aujourd'hui. Nous sommes plus que jamais sensibilisé.e.s aux différentes causes et événements du quotidien. Il ne faudrait tout de même pas oublier que malgré les importantes améliorations faites dans le passé, il est encore d'actualité d'aborder la sécurité routière chez les tout-petits. J'ai vu de mes propres yeux des choses qui, vraiment, auraient pu être dangereuses pour la vie des enfants. D'autres auteur.e.s du blogue aussi en ont vu des vertes et des pas mûres. En voici quelques exemples qui pourront (je l'espère) nous aider à ne pas reproduire ces erreurs :

- un enfant d'environ 4 ans assis sur le siège avant d'une voiture ;
- un bébé pas attaché dans sa coquille ;
- un bébé dans un porte-bébé attaché sur la mère en voiture ;
- un enfant dans un siège de vélo, sans casque ;
- un enfant dans un banc rehausseur avec la ceinture qui passe dans le cou ;
- un enfant un 5 ans dans son banc d'auto pas attaché ;
- une voiture scolaire qui roule à grande vitesse avec des enfants à l'intérieur, en pleine tempête ;
- les gens qui roulent dangereusement près des zones scolaires ;
- un enfant à moitié attaché dans son siège sous prétexte que le.la conducteur.rice ne va pas loin;
- mettre un bambin sur ses genoux en voiture juste parce que c'est à 4 ou 5 coins de rue.

L'idée n'est pas de shamer ces comportements, mais plutôt de sensibiliser les gens quant aux impacts réels et dommageables qu'ils peuvent engendrer en négligeant la sécurité des enfants pour sauver du temps. Ça s'adresse aux parents, aux non-parents, aux grands-parents ou encore aux chauffeurs.es de ce monde qui conduisent nos enfants à l'école. Ça s'adresse à ceux et celles qui prennent goût à la négligence sous prétexte qu'ils pensent qu'il « n'est jamais rien arrivé ». Un oubli, ça arrive à tout le monde, évidemment. Pourtant, mettre en danger la vie d'un enfant et d'autres passager.ère.s pour sauver quelques minutes, c'est non. Il y a une étude statistique effectuée en 2010 au Canada, à propos de 9 615 enfants observés à bord d'une voiture. 402 d'entre eux.elles n'étaient pas attaché.e.s ou n'étaient pas sur un dispositif de retenue. C'est beaucoup.

Bien sûr que l'argument de « ouin, mais moi dans mon temps... » va probablement survenir quelque part dans une conversation à ce sujet, par contre, il ne faudrait pas oublier que si la réglementation a évolué depuis ce temps, ce n'est sûrement pas pour rien. Par exemple, en 1978 au Québec, le ministère des Transports a dénombré pas moins de 214 227 accidents sur les routes. Il y a donc eu des changements au niveau de la sécurité routière car les statistiques étaient alarmantes. Dans les années 70, les gens conduisaient avec une bière entre les genoux, ils ne s'attachaient pas, étaient en état d'ébriété sur les routes et guess what? Les accidents de la route étaient parmi les causes les plus fréquentes de décès. D'autres vont dire : « ouin, mais moi je fais vraiment attention ». Cool. Sauf que la personne à côté, elle, ne fera peut-être pas attention. Il ne faut jamais oublier que nous ne sommes pas seul.e.s sur les routes. Il y a les piétons, les motocyclistes, les automobilistes, les cyclistes et leurs passager.ère.s.

D'autres vont dire : « ouin, mais en taxi... ». Le taxi est considéré comme un moyen de transport en commun, au même titre que l'autobus. Bref, faire attention à vous, aux autres, particulièrement aux enfants sur les routes n'est pas un luxe, c'est une nécessité. Heureusement, le bilan s'améliore, mais il y a encore du chemin à faire.

Avez-vous déjà été témoin d'une négligence par rapport à la sécurité routière?