L’autre jour, une amie m’a dit que j’animais beaucoup dans plusieurs sphères de ma vie. J’aime que ça bouge, j’aime que les gens aient du fun et on ne sort pas de six années à travailler dans les camps de jours sans avoir ça un peu dans le sang.
 
Lors du party de fin d’année de garderie aussi. Il me semble que je l’avais l’affaire quand je me suis chargée que tous les enfants arrêtent de jouer avec la toile pendant qu’un paquet de parents étaient occupés à ranger la cour.
 
Donc, ce n’est pas une question de confiance en moi ni de ne pas savoir quoi faire avec des enfants. C’est juste que j’ai l’impression que mon enfant est un ange à la garderie ou que l’éducatrice le trouve vraiment gentil, et qu’à la maison, ma petite boule d’impulsivité d’enfant essaie de me pousser à bout.
 
Pourtant, je l’inclus dans beaucoup d’activités, j’essaie de lui énoncer des règlements clairs sans qu’ils soient trop nombreux, mais dès qu’on passe la porte de la maison, le niveau d’écoute passe de 10 à 0 en moins de deux.
 
Pourtant, chaque fois que je parle à l’éducatrice de mon garçon et qu’elle me fait le compte-rendu de son comportement de la journée, je me demande ce que je fais de pas correct pour qu’il m’écoute pas comme ça.
 
Ce qui est déstabilisant, c’est de comprendre que c’est pas mal juste avec moi qu’il fait ça. Dans le sens que ma sœur jumelle peut aussi témoigner qu’il est vraiment plus tannant avec moi qu’avec elle.
 
Bref, je trouve ça pas le fun. Et je me vois surtout dans son reflet. Je suis vraiment comme ça moi aussi. Dans le sens que j’aime jouer avec la limite des gens. J’aime être espiègle encore maintenant. Je pense que finalement, ce qui me dérange le plus, c’est qu’il fait son smart ass avec moi et que comme je suis plus vieille, j’ai plus d’expérience que lui et je vois clair dans son petit jeu.
 
Mais bon, il n’est pas si pire que ça, pour vrai. C’est juste que souvent j’ai l’impression d’être inadéquate. Mais ça, c’est un travail de tous les instants d’arrêter de penser que je ne suis pas capable, han! C'est peut-être juste aussi parce que je l'aime tellement, que j'ai tellement peur qu'il se fasse mal et qu'il meurt. (Pas dramatique pantoute) Mais encore là, le travail sur mes angoisses, c'est moi qui doit le faire. 

Est-ce que vous avez aussi un petit ange à la garderie et un petit démon à la maison?