Quand j’étais en­­ceinte, on m’a bien avertie : « Tu vas voir, quand bébé va faire ses dents, tu vas le savoir, tu ne dormiras plus, ça va être l’enfer… » Je me suis donc préparée mentalement à prendre soin de Florence le moment venu.
 
Je ne suis pas la première à le dire, quand on devient maman, on dirait que tout le monde se donne le droit d’intervenir ou de commenter à chaque petit pépin. 
 


On reçoit vraiment toutes sortes de conseils pour que bébé arrête de pleurer.
Crédit : Giphy

Dès que le nez coule, les dents. De la fièvre, les dents. De l’irritabilité, les dents. Une conjonctivite, guess what… encore les dents. 
 
C'est moi où on met presque tout sur le dos des dents? Je ne suis pas du genre à me garrocher à l’urgence pour un nez qui coule. Alors j’observe, je donne de l’acétaminophène, j’attends et je m’inquiète. Et pendant que j’attends, tout le monde me donne son avis et finalement, bébé a une pneumonie. Ce que j’essaie de dire ici, c’est que ce n’est pas toujours évident de savoir où tirer la ligne entre quelque chose de bénin comme une poussée dentaire ou bien un problème plus grave qui partage les mêmes symptômes. En plus, quand tout le monde te dit que « C’pas grave, elle fait juste ses dents », c’est dur de ne pas être influencée, surtout quand c’est un premier bébé.

 

Ce n’est jamais une partie de plaisir de regarder son bébé souffrir sans vraiment pouvoir faire grand-chose (l’acétaminophène a ses limites). Il y a une chose à laquelle je ne croyais pas vraiment avant d’avoir mon premier bébé : l’instinct maternel. Le quasi magique instinct maternel. Cette petite voix qui nous dit : « N’écoute pas les autres, fais-toi confiance, ce n’est pas juste les dents. »
 

On se colle en attendant que ça passe.
Crédit : Valérie Andraos
 

Tout le monde connaît un parent qui capote pour une mini piqûre de maringouin et qui se ramasse à l’urgence toutes les semaines. Ou un autre qui en est à son 5e et qui ne s’en fait pas plus que ça pour 40° de fièvre. Pis c’est correct, chacun son style et chaque bébé est unique. J’essaie juste de trouver le bon équilibre et j’apprends à « lire » mon bébé.