Mon enfant a 4 ans depuis le mois de juillet. Je n’avais pas vraiment remarqué de changements d’humeur durant l’été. Arthur est un peu d’avance sur ben des affaires, comme le langage et certaines connaissances, ce qui est ben le fun pour quand on passe du temps ensemble. Il n’a pas eu trop de trucs reliés au terrible two, au threenager ou bien au f*cking four. Je comprends vraiment les parents qui utilisent ce genre de termes pour mettre un baume sur l’attitude de leur enfant. Bref, je me pensais bien bonne, parce que je n’avais pas eu à vivre ces affaires-là. Puis a commencé la phase des (criss) de crises.

Je suis vraiment une personne patiente, persévérante et, surtout, je suis toujours en mode solution dans ma vie. Sauf quand on crit et on pleure devant moi. Ça va toucher quelque chose et disons que j’aime pas ça.

Bref, j’ai toujours eu un enfant intense, mais il m’épargnait les cris et les pleurs depuis toujours. Il suffisait de répondre à un besoin X pour le calmer.

Depuis la rentrée, c’est crise après crise. Au début, je n’osais pas en parler vraiment parce que je ne voulais pas faire ma fille privilégiée qui a la chance d’avoir un enfant qui va bien, mais wow. Je vous avouerais que ça me dépasse un peu.

C’est sûr que je ne veux pas invalider ses émotions. Je ne veux pas lui interdire de pleurer pour telle ou telle affaire. Je suis pas dans sa tête, je ne sais pas à quel point ça le touche si jamais il se passe quelque chose qui lui déplaît, mais j’ai de la difficulté à lui faire verbaliser ce qu’il veut vraiment. Je trouve ça compliqué de négocier avec lui quand il pète soudainement sa coche parce que j’ai appuyé sur la cafetière pour lui faire son chocolat chaud ou parce qu’il me demande d’ouvrir sa barre tendre (mais ouvrir sa barre tendre, c’est pas ouvrir et sortir la barre tendre, parce que ça, il est capable de le faire).

C’est épuisant dans un sens parce que je le vois impulsif, un peu comme sa maman TDAH, et j’ai de la difficulté à comprendre l’intensité de sa colère. Ça le désorganise, ça me désorganise, et on passe bien du temps à essayer de se comprendre les deux ensemble.

Je sais que 4 ans, c’est un âge où les enfants ont besoin de se sentir capables de faire des choses. C’est aussi un âge où les goûts se développent, et c’est important d’essayer de montrer à son enfant que c’est beau de s’affirmer.

Mais 30 minutes de cris pour un chocolat chaud qu’il a pas fait lui-même... Ouf, ça me pèse sur la tête.

Je me demande donc quels sont vos trucs pour aider durant cette période charnière de la petite enfance, comment ne pas rester stickés sur un événement et trouver une solution ensemble pour que ça aille bien. Je me demande aussi comment vous faites pour avoir une autorité, sans toutefois écraser les élans d’émotions de vos enfants.

Parce que là, je trouve que j’ai besoin de petites vacances de crises! (Ça tombe bien, je vais être au Panama 5 jours avec Carolane la semaine prochaine! HAHA).