J’ai eu une petite fille. Petite, dans le sens qu’elle a porté du linge pour nouveau-né jusqu’à tout récemment, du haut de ses cinq semaines de vie.

De retour de l’hôpital, le constat fut que deux pyjamas pour nouveau-né et quelques cache-couches ne seraient finalement vraiment pas suffisants. Parce que tout le monde le dit, ça ne sert à rien d’acheter trop de linge de cette taille-là, bébé rentrera probablement même pas dedans à sa naissance! Mais tout le monde n’a pas le même format de bébé.

Alors on a appelé ma belle-mère et on lui a demandé d’aller chercher quelques pyjamas chauds dans lesquels elle ne flotterait pas trop, des pyjamas qui ne la laisseraient pas passer son bras dans le trou de son cou ou son pied entre les boutons des jambes!

Des minis-tout-petits-tout-mignons pyjamas. Avec des animaux sur les pieds, du froufrou sur le popotin. Ses petits pyjamas à elle, à personne d’autre. Ses premiers morceaux.

Il faut que je précise que tout au long de ma grossesse, j’ai fait les marchés aux puces pour ne pas à avoir à acheter de vêtements neufs. Linge de garçon ou linge de fille, ça ne m’importait peu, l’important était que ce soit en bon état. J’ai aussi eu la chance d’avoir des grosses boîtes de linge usagé de gens autour de moi. Pour moi, ça ne valait pas la peine de payer cher pour des mini-morceaux qu’elle porterait 2-3 fois. Et je le pense encore. Mais…

Ses minis-tout-petits-tout-mignons premiers pyjamas… Si mignons! Je ne pensais pas m’attacher à du matériel pour simple raison que c’était le sien et qu’elle était donc bien mignonne dedans… Mais je dois l’avouer, ces bouts de tissus-là me rendent même émue (ou le reste d’hormones qui suit l’accouchement…)!

Aujourd’hui, c’est déjà avec nostalgie que je range les vêtements pour nouveau-né dans une boîte dans la garde-robe. Si le premier mois peut avoir paru un peu long par moment, c’est maintenant que je réalise à quel point il a passé vite.