J’écris ceci puis il reste 2 jours à 2017. En repensant à mon année, mais aussi à celle de mon entourage, je pense surtout aux relations entre nous. Il y en a qui se sont terminés pour des bonnes ou des mauvaises raisons, il y en a qui tiennent encore, mais qui ne devraient pas. Je suis tombée sur un TedTalk intéressant, et quoi que je le trouve un peu utopique, ça m’a amenée à penser à ce que je voulais laisser comme valeur par rapport aux relations à mes enfants, puis même à ce que j’aimerais pouvoir dire à certains adultes dans mon entourage.

Personne d’autre que nous-mêmes ne devrait être responsable de notre bonheur
C’est difficile de reconditionner notre cerveau à penser ainsi, mais ça reste que c’est la vérité. Les conflits se créent fréquemment parce qu’on attend beaucoup de l’autre personne. On s’attend à ce qu’il.elle devine ce que l’on souhaite au bon moment et nous l’amène sur un plateau d’argent. Ce qu’un.e partenaire de vie devrait être est respectueux.euse avant tout, compréhensif.ve, et surtout, un support, quelqu’un avec qui faire équipe pour affronter la vie, parce qu’elle est bien assez difficile comme cela. Pour le reste, il faut le communiquer, il faut s’attendre à compromettre, deux humains avec leurs propres valeurs, intérêts, attentes, ça peut compliquer les choses oui, mais si on arrête de s’attendre à être deviner par l’autre et qu’on s’exprime et qu’on est écouté, c’est drôlement plus facile.

La violence, la manipulation, les menaces, peu importe la forme que ça prend, c’est toujours non, et ce n’est jamais de l’amour
On s’attend encore beaucoup trop à l’amour comme dans Walt Disney, puis on s’y attend tellement fort qu’on accepte certains comportements comme étant normaux, quand dans les faits ils ne le sont pas.  Par exemple, la jalousie excessive, la dépendance, l’impression de posséder quelqu’un. Pourtant, s’il y a des choses que l’on a peur de dire à l’autre par peur de sa réaction, si nos relations avec nos proches se dégradent ou si l’on s’éloigne des gens qui sont importants pour nous, si notre passé est un enjeu, si on a constamment l’impression de ne jamais être assez, si l’on commence à se dévaloriser, on devrait s’alarmer, et vite. Si l’autre ne nous complimente jamais, nous fait toujours des blagues blessantes sur notre physique, nos incapacités à réaliser certaines choses, ne nous encourage jamais dans rien, ne nous laisse pas sortir en paix avec nos ami.e.s, ne nous fait pas confiance, ce n’est pas de l’amour, ce n’est juste pas de l’amour.

Il faut s’aimer soi-même et prendre soin de nous avant de pouvoir prendre soin des autres
OH, cette phrase remplie d’une belle philosophie de vie, c’est donc beau. Il ne reste qu’apprendre à l’appliquer est souvent bien compliqué. Aimer quelqu’un d’autre, aimer ses propres enfants, les aider à avancer, ça implique de s’aimer, de connaître sa valeur, mais aussi de savoir s’arrêter quand c’est trop et réapprendre à respirer. On est tous parfaits comme on est, dans notre imperfection, on mérite tous un amour qui nous enivre et nous fait rêver en plein jour, mais avant tout on mérite tous d’être aimés et acceptés tels que l’on est, avec nos faiblesses. Un jour, une personne va trouver nos faiblesses charmantes puis on trouvera les siennes charmantes, et personne n’aura à changer.

En 2018, abat les relations toxiques, ok? GO!